Alors que la France s’enfonce dans la crise, alors que la gauche n’a plus de projet politique, le PS tente de redresser son
blason en se focalisant sur les primaires pour désigner le futur tête d’affiche. Les futurs prétendants vont encore s’entre-tuer dans un Barnum médiatique qui laissera des traces. La lutte
va être une lutte accès sur l’image et la phrase choc qui va faire débat dans la presse. Attention à l’erreur de sémantique, une phrase de trop et c’est l’assassinat
immédiat.
Les candidats vont s’engager dans un consensus mou, sans aborder le fond politique. Les arguments et contre arguments vont inonder le net. S’il y a pléthore de candidats, les médias ne vont se
focaliser que sûr deux ou trois, ils vont choisir leur poulain et le mettre en avant. Chaque candidat va vendre son « produit », valorisant la vie de famille, les passions
personnelles faisant par à la vox populli de leur train de vie lissé et recomposé. Drucker est bien devenu le premier chroniqueur politique avec son émission niaise.
Que le » candidat V » a une passion pour la cuisine, que le « candidat Y » aime se balader en montagne ou pêcher en mer, tout cela n’est que pure foutaise. La seule ligne directrice
politique d’un parti, n’est pas l’image de son candidat, mais son idéologie à laquelle, il adhère.
Ce système est gangrené par le pouvoir de l'image consensuelle et par l’argent. Les primaires consacrent avant tout le triomphe de la forme sur le fond. Les électeurs ont été amenés à
trancher entre Clinton et Obama, deux candidats en apparence aussi capables mais que rien de politiquement fondamental ne séparait. Les électeurs doivent choisir entre des personnalités qui
viennent ni plus ni moins « vendre » une belle image qui doit plaire. Plutôt que de procéder à ces primaires si coûteuses en temps et en argent, Noam Chomsky a suggéré d'investir un
candidat par tirage au sort.
Les Primaires à la française sont lancées dans les couloirs ; on le voit dans les réseaux sociaux que la tendance « ségolennienne » est prête à tout. Les médias et la petite bourgeoisie semblent
avoir abandonné cette option pour le moment : DSK bon manieur de chiffres est lancé par petite dose comme la seule alternative.
Sarkozy est out, car trop violent pour pourvoir rester dans la durée. « Trop de sarko » conduirait à une réaction populaire à terme que ne souhaite pas la bourgeoisie. DSK, est plus
démocrate, comme Blair, comme Obama, du moment que la droite dure a fait passer le pilule, il faut une pastille velda pour adoucir le mal de gorge ….
3 sont déjà en lisse Ségo, DSK, Hollande…. Et les sicaires vont se remettre au combat !
de ce combat fratricide et dévastateur, nous n’y prendrons pas part.
DSK, l’emporte et Ségo partira seule en dehors du PS, en prétextant de complot : Hollande ferait plus social, mais il est un DSK light !
la crise pointe déjà au PS, personne ne sent rend compte, mais le cas de l’affaire Freche, de la liste en Poitou bafouée sont là pour au contraire en témoigner. Que le PS remporte toutes les
régions n’est pas fait ; qu’il se maintienne très haut ne sera pas un signe de santé.
L’aile droite mène sa logique de recomposition, l’aile gauche est timorée … A la gauche du PS, on n’a pas compris qu’il faut une union forte pour faire poids et pour ne
pas faire rire ! Le NPA vient de se mettre hors jeu de la gauche, LO est toujours dans son coin, le Front de gauche tombera victime de ses contradictions tactiques et un parti démocrate va
s’imposer. Ce n’est qu’un point de vue, rien n’est acquis , tout peut changer !
Faut-il faire comprendre que les Primaires sont une connerie ?
Voyez le cas italien ! ! ! !
Et bien non, on continue, tels des Shadok ! Creusez, creusez la fosse commune de la gauche, alors qu’il fallait agrandir la vieille maison autour d’un programme commun !
Au risque de nous répéter le cercle vertueux de la gauche aurait été le suivant :
Assises de la transformation sociale qui déboucheraient sur un programme politique et social clair impliquant une plate-forme d’idées à long terme et des engagements immédiats
tenants compte du contexte actuel. Cette plate-forme réaffirmerait les principes universels de la République (laïcité, démocratie, social) d’autres points seraient à souligner,
mais la liste est longue. De ce programme décidé par tous, déboucherait une union la plus large possible ! seule la ligne défendue ferait partir les rénégats.
Un candidat libéral avec un programme libéral : Sarko gagnera !
Ils ne pensent qu'aux Primaires, ils ne pensent qu'à gagner, ils vont nous faire perdre.
En un mot : union de la gauche, sur un programme de gauche !
Mais c’est un rêve !