Avec ses plages publicitaires vendues 2,5 millions de dollars les 30 secondes, le 44ème Super Bowl entre les Saints de La Nouvelle-Orléans (qui l'ont emporté) et les Colts d'Indianapolis a encore trouvé hier soir ses annonceurs. Malgré la crise, les marques ont su mettre la main à la poche, ne voulant pas négliger l'impact considérable qu'offre cet événement sportif sur leur image. Selon un récent sondage de l'organisme d'études Nielsen, plus de 51% des 100 millions de téléspectateurs américains préfèrent s'adonner aux joies des spots publicitaires qu'au match lui-même. Un engouement directement perceptible sur le site internet des marques. Alors que l'objectif est d'augmenter le trafic annuel de 6%, elles perçoivent une hausse d'environ 63% le lendemain de l'événement. Présente lors des 23 derniers Super Bowl, Pepsia pourtant décliné l'invitation et préféré s'investir dans un projet social appelé The Pepsi Refresh Project cette année. Son concurrent direct Coca-Cola a su en profiter. Mais c'est au brasseur Anheuser-Busch Inbev que revient la palme de l'investissement en 2010. Le géant qui avait connu un succès commercial tonitruant grâce à sa pub pour Budweiser a remis le couvert. En effet, cinq minutes de temps d'antenne lui ont été réservées, soit une dépense de 25 millions de dollars. Modique somme sur les 312 millions investis sur les vingt dernières années. D'ailleurs, l'impact devrait être retentissant lors de l'ouverture de Wall Street ce lundi ; selon une étude d'Economic Letters, plus un spot est apprécié lors du Super Bowl, plus le prix de l'action de la marque augmente.