Scandales : Entre pandémie et bonus bancaires

A votre gauche, la fameuse pandémie, la méchante grippe A. Finie ? Terminée ? Porteuse de craintes chez Monsieur tout le monde et distributrice de dividendes chez ses amis commerciaux et actionnaires des gentils laboratoires, elle s’en est allée ? A votre droite, le fameux choc économique, la méchante crise. Finie ? Terminée ? Porteuse de craintes chez Monsieur tout le monde et distributrice de bénéfices chez ses amis traders et financiers internationaux, elle s’en est allée ?

La grippe A a bien existé. Mais apprendre aujourd’hui qu’elle aura déclenché des ventes sans précédents de vaccins, de masques, fait peur et traumatisé des milliers de famille, ne serait-ce qu’en France, à l’écoute de la Ministre Urgentiste Bachelot rappelant de sa voix suraigüe que “Mais Monsieur Pujadas, des gens vont mourriiiir !!!. Un cauchemar !

Elle aura tué. Oui. 15.000 personnes dans le monde. C’est trop . Mais la simple grippe saisonnière en tue 500.000 !… Le scandale de plus est qu’on ne procède pas à une campagne de vaccination dans ce cas-là plutôt que dans l’autre. Au passage, on apprend, d’un grand média national,une certaine collusion entre responsables des laboratoires et ceux de l’OMS (parfois, tout simplement les mêmes) … On nous dit même, tranquillement, que tout ça serait dû au fait que l’OMS a “gommé“, insidieusement, de ses alertes, la notion de dangerosité, ne conservant de ses définitions tronquées que la propagation géographique 

Voilà comment on se retrouve face à l’urgence… de produire de nombreux vaccins que des gouvernements non précautionneux se dépêchent d’acheter et de stocker avant de lancer une Ministre “haut-parleur” nous faire croire qu’on ne passera peut-être pas le week-end …

La crise existe bien. Mais l’information selon laquelle (quelle journée !), les banques “explosent” leurs bénéfices, “arrosent leurs traders et leurs actionnaires” dans un monde où l’on se congratule pour avoir “sauvé l’essentiel“, le bénéfice-roi, est proprement scandaleuse.

On se souvient de ces images interminables de rues américaines où des gens ayant travaillé pour s’acheter une maison devaient quitter celle-ci, certains préférant la saccager pour que les “corbeaux” financiers - qui rachetaient à très bas prix - ne puissent faire trop de bénéfices dans leur dos … Ils ne sont pas encore tirés d’affaire, la plupart paieront toute leur vie le jeu maléfique des boursicoteurs imprudents et irresponsables.

On se souvient de ces chefs d’Etat, gesticulant qu’ils changeraient le capitalisme en (sic) l”humanisant, en lui imposant des règles … La seule règle qui s’est imposée, est la règle à calcul : envoyez les fonds, on se charges des profits …

De même, cruelles conséquences, la longue liste de salariés, des USA aux confins de l’EUROPE, perdant leur emploi dans une entreprise ruinée au coeur de secteurs dévastés ? Font-ils la fête à l’énoncé des milliards enfin retrouvés et toujours entre les mains d’une poignée d’incompétent qui firent vaciller le Monde à cause de leur jeu démoniaque ? Près de 6 milliards pour la BNP (qui redonnera 500 millions d’euros en prime à ses “excellents” traders… Plus de 13 milliards pour la Barclay anglaise. Idem aux USA, idem au Japon …

Alors la crise ? Finie ou pas finie ? Quand tout va mal, on paye. Quand tout va mieux, ils encaissent ! Les traders ont retouvés l’appétît quand leurs subventionneurs (nous) ne peuvent plus manger … Partout la fête est finie, la gorge est nouée, le souffle est coupé. Partout. Sauf au pays des ors durs …

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