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There's nothing like this

Publié le 12 janvier 2010 par By_nayon
There's nothing like this
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There's nothing like this
Ce qui m’a toujours fasciné dans le jazz c’est ce côté chic de cette musique. En effet rien qu’à travers les photographies de l’époque souvent en noir et blanc, le rendu est « classe ». Ce qui m’impressionne également c’est la force des sonorités. En effet à l’instar de la musique classique il n’y a pas de chant ou très peu, du coup on se concentre que sur les instruments de musique et donc sur le résultat de leurs mélange, d’ou l’expression composition musicale comme un bouquet de fleur…
Pourtant, historiquement parlant, le jazz qui a débute à l’esclavage en pensant par la ségrégation racial n’a rien de classe encore moins de chic, car elle a symbolisé la lutte pour les droits civiques menée par les Afro-Américains, et malgré que les photos soient belles, elles sont aussi trompeuse qu’une photo de soirée postée sur Facebook.
Pourtant en 1926, un homme qui naquit cette année la, va être l’exception qui confirme la règle pour cette musique. Miles Davis est en effet un fils de bourgeois : son père est chirurgien-dentiste, sa mère joue du piano et du violon, sa grand-mère est professeur d’orgue.
Miles Davis est originaire de St Louis et non pas de Nouvelle Orléans, comme la plupart des grands jazzmen de l’époque.Par contre Miles Davis sera l’un des plus grands acteurs de l’histoire de cette musique.Il va contribuer à l’évolution permanente de ce courant en s’adaptant continuellement. Ainsi pour définir son « style » de jazz on lui attribuera Be-Bop, Cool Jazz, Jazz Fusion, Jazz Modal…
Miles Davis sera surtout une des première « star » du Jazz de part son histoire et surtout son talent.
There's nothing like this
Miles Davis c’est aussi les rencontres avec Dizzie Gillespie, John Coltrane, Marcus Miller, Herbie Hancock, Quincy Jones, et même plus contemporainement Easy Mo Bee, mais surtout Charlie Parker, dont il fut son trompettiste. Spike Lee a réalisé le clip TuTu sur le dernier album de l’artiste.Miles Davis, le noir, c’est aussi une liaison avec Juliette Gréco, la blanche, à Paris dans les années 40, à une époque où pareille relation était inimaginable dans son pays. Par contre la liberté de créer, les artistes de l’époque l’avait plus qu’aujourd’hui, en effet ils étaient loin de la notion de rentabilité économique que l’on connaît. La composition en une nuit de la bande originale du film l’Ascenseur pour un échafaud de Louis Malle illustre bien cet exemple.
Miles Davis a été aussi le mari de Betty Davis, et même si leur mariage ne dura qu’un an, son influence permit à Miles de s’approcher du rock d’un Jimmy Hendrix et du funk d’un Sly Stone toujours dans le but d'élever sa musique.
Miles Davis c’est également une histoire avec l’héroïne, une histoire bien souvent habituelle avec les artistes de cette époque, preuve de la difficulté de vivre pour les noirs de cette période, il réussit tout de même à la combattre vers 1954, mais il eu de nombreuses séquelles…
There's nothing like this
Ce que j’ai retenu de cette expo très bien documentée, c’est d’abord avant l’histoire de l’homme, c’est la richesse du jazz, une musique qui a une notion d’intemporalité. Une musique qui a symbolise la lutte de l’homme noir mais avec une certaine « pacificité » car il n’y pas de parole, du coup les revendications ne sont pas clairement explicites, mais traduisent par contre un sentiment de recherche de liberté tant convoitée et surtout aussi et encore ce droit à la différence.
C’est aussi la notion d’improvisation de cette musique, vous écoutez un « solo » de saxo et tout d’un coup un piano apparaît et donne un tout nouvel aspect à la chanson…
C’est aussi cette notion de communauté « Jazz » qu’ils avaient l’air de vivre tous ensemble, en effet comme je l’ai dit plus tôt, Miles Davis a côtoyé que des grands noms de cette musique…mais aussi des artistes d’autres horizon, je pense notamment à Boris Vian ou encore le boxeur Sugar Ray Robinson ce qui fait de Miles Davis, un artiste complet car « ouvert d’esprit »…et cela c’est retrouvé dans sa musique.
Si vous voulez rencontrer un artiste amoureux de son art, qui réussit à le défendre par son développement, et sa remise en question, qui voulait échapper aux stéréotypes, vous serez pas déçu ce cette exposition ouverte jusqu’au 17 janvier. En tous cas moi j’en sors enrichit, même si j’ai payé 8 euros…
There's nothing like thisWe Want Miles16 octobre 2009 au 17 janvier 2010Cité de la MusiqueMetro : Porte de PantinDu mardi au samedi de 12h à 18hNocturne le vendredi jusqu'22hNocturnes exceptionellles jusquà minuit les 15,16 et 17 janvier 2010

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