La reprise est là, pas loin, on y est presque, il faut préparer l'après crise, je le sais, je l'ai entendu à la télé.
Par contre pour les Russes c'est pas super, en janvier 2010 le nombre de voitures vendues a baissé de 37% par rapport à janvier 2009. Déjà que ça avait baissé de 38% au mois de décembre.. Mais bon c'est les russes, ils n'ont pas Sarko.
La bourse est montée et on a payé des bonus record, la fin de la crise est donc toute proche.
Vous l'avez bien compris, je pense que ce n'est pas la sortie de crise qu'il faut préparer, c'est l'aggravation de la crise et du chômage, qu'il faut anticiper, pour mieux les gérer. C'est la contagion des problèmes Grecs, Portugais, Espagnols et Italiens vers les grosses cylindrées économiques du nord. Si on passe la prochaine étape sans trop de dégâts, alors et seulement alors, on aura tout le temps du monde pour préparer «la sortie de crise».
La baisse dramatique du niveau de vie des classes moyennes des pays occidentaux est inévitable. Ça va arriver et c'est pour demain. Pouvons nous gérer ce choc sans que la société ne tombe dans le chaos? Mieux, pouvons nous le gérer en réduisant les inégalités? Ou au contraire est-ce que ceux qui ont du pouvoir des privilèges et de l'argent vont profiter de ces changements pour imposer de nouvelles normes? Quels sont les risques? Comment les anticiper? Quelles lois? Quelle fiscalité? Quel message, quelle idéologie?
Où sont les responsables politiques ou syndicaux qui ont les yeux ouverts? Je n'entends que des discours basés sur l'idéologie des années 70 et 80. Les leaders de demain, je ne les vois pas, ni à l'UMP, ni au PS, ni au Modem, ni chez les Verts, ni les Communistes.
Je pense que c'est toute une génération de dirigeants et de politiciens qui va être jugée très sévèrement par l'histoire.