Le président américain Barack Obama fait un grand geste diplomatique en accueillant à la Maison Blanche, le Dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains en exil. Il envoie aussi un “petit missile amical” en direction d’agaçants partenaires chinois.
Pékin avait pourtant mis en garde le président américain contre cette rencontre et menacé les Etats-Unis de sanctions à leur égard. Le récent Prix Nobel de la Paix (Obama) a donc écarté ces mises en garde et accueillera l’ancien Prix Nobel de la Paix (le Dalaï-lama) pour évoquer – entre autres - la situation au Tibet.
Les relations entre chinois et américains sont tendues en ce moment, notamment en raison du projet américain de vente d’armes à Taiwan que Pékin considère comme une province rebelle.
Cette visite du Dalaï-lama risque également d’avoir des répercussions sur la mission d’Hillary Clinton qui cherche le soutien du gouvernement chinois dans le dossier de la crise iranienne. Le prédécesseur d’Obama, Gerorge W. Bush avait déjà rencontré le Dalaï-lama malgré les protestations de Pékin qui n’avait, à l’issu de la rencontre, pourtant pas pris de sanctions.