Invité ce matin par Nicolas (ou Olivier ?) Demorand, Bernard-Henry Levy est venu se défendre. Alors, cette histoire de Botul, « ça craint vraiment ? » Oh que oui, estime l'intellectuel : « Ça me fait moins rire maintenant. » Et l'histoire « tourne un peu pestilentiel. Ça tourne glauque », déplore BHL.
Toujours habile de sa langue (Arielle ?), le philosophe tente de biaiser le débat en établissant la distinction entre ce que l'on fait et ce que l'on est, regrettant les attaques que l'on porte contre lui et qui ne sont pas dirigées contre ses écrits, mais contre son être.
Faux, mon petit BH1N1 (copyright Botul), ainsi baptisé parce que depuis qu'il a cité Botul, le virus du philosophe inexistant se propage. C'est bien ton boulot que l'on attaque. Et ta manière de faire des recherches... Et surtout, quand on te prend la main - pardon, le bras - dans le pot de confiture avec le bouquin où tu le cites, n'essaye pas de détourner la situation en parlant de l'autre ouvrage, celui de 1300 pages où tu parles de Levinas, Romain Gary, etc.
Et si les gens, comme tu l'auras dit si joliment, tu les emmerdes quand ils s'intéressent au dandy qui vit dans des baraques luxueuses, eh bien, je crains qu'il ne te tiennent gentiment, et qu'ils ne soient pas prêts à te lâcher. Moi, personnellement, mon petit Nicolas, je partage ton avis : ça doit le faire jouir d'être à l'affiche partout, que ce soit pour le honnir et l'aduler. C'est certain. Mais ne vous en faites pas, d'autres choses sont à dire sur le sujet...
Bernard-Henri Lévy - France Inter
par franceinter