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Natsume Yûjin Chô

Publié le 19 février 2010 par Jibouille

Natsume, adolescent orphelin et solitaire, est capable de voir les yôkai (créatures surnaturelles du folklore traditionnel japonais) depuis son enfance, un don qu’il n’apprécie guère. Un jour qu’il est poursuivi par un yokai, il libère un drôle de chat scellé dans un temple. Ce dernier lui apprend que sa grand-mère, grâce à un carnet, a obtenu le noms de nombreux yokai, lui octroyant le pouvoir de les faire obéir à ses ordres (et même de les tuer).

Natsume Yûjin Chô

Du bon, voir du très bon. Même si le résumé ne semble pas fantastique, cet anime est un vrai bonheur.

En effet, l’histoire n’a rien d’originale en soi mais il y a ce petit quelque chose dans la réalisation qui fait qu’on en redemande. Il n’y a pas cette vision manichéenne, souvent déplaisante et lourde, car le héros porte sur les Yokais un regard naïf, que l’on finit par avoir également, en cherchant un peu plus loin le fond des choses. Du coup, on se prend d’affection pour certains « monstres », assez divers et intéressants, tant par leur comportement que pour les raisons, mais aussi par leur forme, grâce à un design sympa. Certaines histoires sont tristes, d’autres beaucoup plus drôles car ne vous y trompez pas, on rit beaucoup aussi.

Ce qui fait vraiment la différence, c’est ce côté léger de la narration, sans prise de tête, mais tellement jolie, presque poétique dans un cadre idyllique, comme si le monde de Natsume Yûjin-Chô tenait presque du rêve. Il n’y a pas grand chose au finale mais qu’importe. On se régale tellement de chaque situation que ca n’a vraiment pas d’importance. Ca a déjà été dit mais il est vrai qu’on retrouve un peu de Mushishi dans cet anime, même si le ton est différent (moins sérieux et plus naïf).

Les personnages sont tous attachants et il est sympa de les revoir dans le derniers épisodes. Natsume pourrait être énervant mais son passé le rend sympathique, ce qui explique aussi son attitude face à des créatures dont tout le monde aurait peur habituellement. Nyanko-sensei est la touche d’humour et complète le sérieux du héros. Ce chat obèse cache bien son jeu mais se comporte vraiment comme n’importe qui. les personnages secondaires sont très importants car même si la plupart des rencontres ne durent pas, elles apportent quelque chose à Natsume et le font évoluer assez vite. Natsume Yûjin-Chô est un peu une philosophie de vie.

Léger, frais, pas prise de tête, Natsume Yûjin-Chô est un régal qui se regarde d’une traite (ou presque). Prochaine étape: la deuxième saison, que j’espère aussi réussie.


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