J'ai eu la chance d'avoir un père tendre et attentif. De plus il était chroniqueur gastronomique. C'est par cela que j'ai appris le goût du vrai. Car il y a, dans ce métier, toute une face ignorée du public. Imaginez-vous qu'on peut l'exercer sans connaître les produits? Sans avoir un regard précis, un savoir exigeant de la qualité des éléments de la nutrition? Eh oui, les fermes sont plus proche des restaura&nts de luxe qu'on veut bien le croire! Des gargotes aussi; Car un chroniqueur gastronomique rend comte des deux.
Mais ça veut dire savoir aller regarder les récoltes, les examiner, voir ce qu'est une bonne carotte de Créance, un pré-salé bien élevé...Et je ne parle pas des vignobles, de grands crus ou de piquette. L'oenologue expert a une sensibilité olfactive proche de celle d'un nez de parfumerie... Toute cette connaissance du fruit, du légume, dela viande donne une précieuse culture qu'hélas, je ne maîtrise pas entièrement. Ce qui n'empêche pas d'aller plus loin et d'apprécier de la même façon, avec lesprit, le coeur et les sens, la cuisine moléculaire, gifle aux écolos, et qui touche parfois au sublime...>C'est de là que je parle, d'un monde plus vaste, plus généreux, d'une culture qui va de Rabelais à Diderot en passant par Bocuse et Colette (encore une trop proche de la nature pour être écolo: sensualité terrienne bien éloignée des MArie-Antoinette écolo-bio! Vive l'authentique!).Proche des hommes de la terre aussi, comme des artisans, boulanger, chefs, charcutiers... Et loin de paysans-traîtres qui produisent bio, parfois aussi bon que les produits vrais, mais toujours plus chers et témoignant d'une obsession de la pureté dangereuse... Rappelons que les simploes faits de semer, de planter, de labourer, d'élever du bétail sont les premiers actes contre-nature du processus d'hominisation et d'humanisation: ce qui nous a éloigné de la bête...Devenus carnivores, nous tenant droit, on a pu inventer la poésie, le calcul intégral et la fraise tagada en arrêtan de battre nos femelles et de violer nos mômes comme les bêtes... Bien sûr, il y a des restes (le staut des femmes, par exemple, c'est pas ncore gagné) mais on avance: lanimal stagne autant qu'une médecine traditionnelle! vive le progrès!
Tout ça pour dire que je me marre avec une certaine hauteur devant le discours ignare des écolos-biomanes! J'en sais plus qu'eux, je connais généralement mieux les produits qu'eux et j'adore les mettre hors d'eux de ce fait, avec ce qu'ils croient être arrogance et prétentions et qui n'est que bonheur d'être soi-même et combat contre la pensée basse des totalitaire pro-nature (incapables de comprendre même ce que veut dire ce mot!) et l'inculture imbécile au front bas de ce fascisme inconscient (voire)... En plus, dans ce monde pré-nazi (je le crains) d'anti intellectualisme, il est bon de prendre la position du savoir... Quand interdira t-on l'ignorance, fléau social? %Ugnore r est une atteinte aux autres, un danger pour le monde!
Pour finir, quelque chose qui surprendra les biomanes.Plus le goût est raffiné, plus on sait, on connaît, on ressent, plus on est tolérant aux modernités agricoles...En combattant les abus. bocuse et Ducasse, virtuoses qui savent aussi déguster une saucisse-frite avec bonheur cr ça n'empêche pas d'être un artiste, me semblent plus érieux, pour parler de nourriture, de cuisine, de gastronomie, de viande que messsieur les écolos-bio, ces vivants-amateurs...Lisons donc une interview qui fait mal aux bornés... Et à tous ceux qui ne sontpas au niveau! Je préfère les artistes aux jeanfoutres, les fervents aux marchands Coleman Hawkins à André Rieu, Mozart à Vangelis, Louki à Renaud, le pain blanc au pain petit-bourgeois singeant l'ancien...vive la vie! Lisons donc:
http://www.parismatch.com/Conso-Match/Gastronomie/Actu/Bocuse-and-Ducasse.-69486/
On est loin de Monsieur Bové, propriétaire, qui fait bosser ses employés tut en se baladant pour porter la "bonne parole" des MArie-Antoinette actuelles!
Hé oui, je viens d'un temps où l'on devait bouillir le lait cru.Car avant les progrès des soins des vaches, il était dangereux! La presse mentionnait souvent des intoxications alimentaires, jadis... Le saviez-vous? Aujourd'huin bof, il y a parfois un peu d elisteriose, chose NATURELLE dans les fromages mal conservés... !Ou encore des salmonelles, NATURELLES... Mais les dangers du bio sont loin!
Avant de contredire Bocuse ou, Ducasse, assurez-vous d'être au niveau! Moi j'écoute ceux qui savent et je les respecte, je ne suis aps écolo-bio, prompt à croire Blaylock ou les malhonnêtes du GIEC (il va falloir punir: ces gens doivent être virés, ne plus avoir le droit d'exercer! )
Et la conclusion de Bocuse, amateur de limonaires, combattant de la liberté (hé oui, contre les écolos vert-de-gris), poète et écrivain ollé-ollé (sous le pseudo de Routisies) est belle: oui, c'est encore un gosse de pauvre émerveillé de manger! Quelqu'un qui remercie la vie au lieu de rechigner en se méfiant de tout...ah! on est loin de la parano bio, d el'esprit écolo obsédé par l'impur, projetant sa bassesse intime sur le monde en proférant que tout est moche pourri, malsain! Sale bête!