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Everybody's Fine. Pas vraiment!

Par Michcine

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Alors que DeNiro nous avait habitué aux rôles de composition tels, Raging Bull, Taxi Driver, The Deer Hunter, IL Etait une fois le Bronx, pour n'en citer que quelques-uns,  voilà que depuis deux ans, il enchaîne avec des films plutôt mièvres. Après Righteous Kill, pas vraiment une réussite, et What just Happened sur les coulisses des studios de production, De Niro se coltine aujourd'hui, dans une comédie franchement pataute. Dans "Everybody's Fine" de Kirk Jones, il incarne un ancien ouvrier d'usine, veuf depuis de nombreuses annes, et qui vit séparé de ses trois enfants, qui ont déménagé vers de  lointaines contrées de Etats-Unis,  et qui ne viennent plus le voir. Las de cet isolement, Franck décide de parcourir les Etats-Unis pour aller à leur rencontre. N'aimant pas l'avion, il ira les voir en train, ou Greyhound buses. Le film se résume donc à un long périple, sorte de road-movie entre Chicago et New-York, mais où il manque l'essentiel, une vraie émotion. Everybody's Fine est tellement bourré de clichés, et de bons sentiments, que ceux-ci ne font qu'accentuer l'ennui qui s'installe dès la première demi-heure passée. Quelques séquences sont à épingler, dont les appels téléphoniques, mais c'est tout. Bien entendu, comme je le dis souvent ici, ce genre de comédie est un des fers de lance de la machinerie cinématographique américaine. Le public Us se délecte avec les petits drames familiaux sur fond de vannes humoristiques bien distilées, mais ces quelques belles petites séquences n'empêchent pas ce film de sombrer rapdement dans une guimauve pas possible...même si une fois de plus, Drew Barrymore est excellente. Avec encore Kate Beckinsale.

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