J'en parlais dans mon tout premier billet ici. Je pensais exagérer en cette fin 2006 quand je prédisais « vous vous retrouvez en 2009 avec 1,300 ou 1,400 milliards de dette, et une croissance toujours au ralenti ». En fin de compte j'étais trop optimiste. Fin 2009 la dette publique française frôle les 1,500 milliards d'euros et 77% du PIB. Et pourtant tous ceux qui analysent la situation économique de façon pragmatique ne sont toujours pas entendus.
Mais je viens de découvrir un blog dédié à la dette, qui est vraiment bien fait. C'est ici. Un petit extrait de leur dernier billet ci dessous:
«Un article du New York Times de ce week end nous l'apprend, la Grèce a masqué l'ampleur de sa dette, avec l'aide de Goldman Sachs !
Ils ont trouvé la formule : du cash contre des versements futurs, ce qui formellement n'est pas une dette mais un swap (un échange de flux financiers entre deux parties) ; le tour est joué. En l'occurrence, la Grèce a reçu une somme d'argent et devra verser pendant plusieurs années (à Goldman Sachs ou à une structure ad hoc) une part de ses redevances aéroportuaires et des revenus de sa loterie nationale. La Grèce se vend par morceau, (elle met ses actifs aux mains de Wall Street), pour financer son déficit, sans en avertir la population car tout a été fait dans le plus grand secret.»
Comme le dit l'auteur, «On est au-delà de la nausée»!
La dette publique est elle encore maitrisable?C'est la question du jour!