L'article 2 de la LOPPSI, projet de loi sur la sécurité intérieure, accentue encore les restrictions à la liberté d'expression. Nous, militant-e-s du Parti de Gauche et citoyen-ne-s engagé-e-s, voulons garder notre devoir d'alerte, notre droit de citoyen-ne-s à interpeler le gouvernement, en portant un masque à l'effigie de Sarkozy, une pancarte « Casse-toi pauv'con » ou encore en criant « Sarkozy je te vois ! »
Délinquant-e-s solidaires, nous revendiquons le droit à « troubler la tranquillité » de celles et ceux qui chaque jour « troublent la tranquillité » du peuple par leurs attaques incessantes contre l'intérêt général, les services publics et l'emploi. Nous publions donc aujourd'hui simultanément sur tous nos sites et blogs le même billet, assumant d'entrer ainsi en résistance à une loi qui muselle un peu plus les expressions de solidarité et de citoyenneté, afin que la voix de la population puisse se faire entendre haut et fort !
Art. 222-16-1. -- Le fait de faire usage sur un réseau de communications électroniques, de l'identité d'un tiers ou de données de toute nature permettant de l'identifier, en vue de troubler la tranquillité de cette personne ou d'autrui, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 EUR d'amende.
Ce billet fait également la Une du site du PG ici et de nombreux autres sites et blogs au-delà du cercle militant du PG là.
Corinne Morel Darleux
Vous trouverez ci-dessous l'ensemble des articles sur ce sujet, publiés sur le site du Parti de Gauche.
- LOPPSI : Quand la lutte contre la cybercriminalité permet de s'en prendre à la liberté d'expression
- LOPPSI et Internet
- LOPPSI 2: l'horreur sécuritaire, jusqu'où?