Durant cette après midi de jeudi, j'ai guetté les dépêches arrivant du Niger et confirmant la réalité d'un putsch militaire, dirigé par un certain commandant Adamou Harouna.
A l'heure où j'écris ce billet, personne ne sait ce qu'il est advenu du président Tandja. A la mi-journée, des rafales d'armes automatiques et des explosions ont retenti autour et à l'intérieur de l'enceinte du palais présidentiel. La radio diffuse de la musique militaire, comme en 1974, 1996, 1999... dates des précédents coups d'Etat.
Niamey est calme, les habitants rentrent chez eux.
Notre inquiétude est vive pour nos amis, de Timia, d'Agadez, du Niger tout entier, même si la violence reste limitée au seul palais présidentiel et si le calme règne dans le pays. Je n'oublie pas Michel Bellevin, le président de l'association des amis de Timia, qui se trouve actuellement dans l'Aïr.