C'est le personnage de la mère, Elisabeth, interprété par l'actrice britannique Brenda Blethyn, fermière de Guernesey (comme les paysages de cette ile sont beaux!) avec laquelle on se sent d'emblée en empathie et qui nous émeut dans sa dignité et son étonnement face aux révélations qu'elle fait découvrant qu'elle est une mère qui ignore finalement tout de sa fille alors qu'elle l'avait vue six mois auparavant pour Noël. Cet abime qui s'est crée entre elles est une perte qui pense-t-elle est la souffrance absolue; la suite lui prouvera le contraire.
Le personnage du père peut paraître plus improbable, mais sans doute est-ce dû justement à cette différence de culture à laquelle s'attaque le réalisateur nous montrant que le partage d'une souffrance ou d'un amour peut permettre le rapprochement.