Sur le rivage l’homme attend l’improbable (Jean-Paul Hameury)

Par Arbrealettres


La mer passe
d’une crique à l’autre.

Les plans bleutés s’étagent

L’horizon indéfiniment repoussé
s’efface dans le blanc du ciel.

Rochers et arbres vivent sans cris.

Le temps s’en va avec les fleurs
les nuages les eaux
des lointaines cascades.

Sur le rivage
l’homme attend l’improbable.

(Jean-Paul Hameury)