La semaine dernière, c’est Marine Le Pen qui avait mis le feu aux poudres. La vice-présidente du FN avait jugé « inadmissible » une situation qui oblige selon elle les clients à « verser une taxe aux organisations islamiques de certification ». Le maire socialiste de la ville, René Vandierendonck, a menacé de saisir la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations). L’élu a déclaré : « cela ne me gène pas qu’il y ait une offre halal, mais quand on ne propose plus que cela, cela devient discriminatoire. »
Le sujet, s’il pourrait paraître au départ anecdotique, frappe par la transversalité des problématiques et préoccupations qu’il percute : le débat sur l’identité nationale évidemment et, plus globalement, la question de l’acceptation d’un prétendu modèle universel français.
Peut-on en arriver à parler de “service public Quick” quand, comme à Roubaix, il s’agit du seul fast food de la ville… et que son passage au hallal pose un problème d’intérêt général ? Question à première vue étonnante, un peu moins quand on pense à l’évolution récente des centres villes, et à la désertion des commerces traditionnels.
Nous conseillerons à nos lecteurs de s’orienter vers d’autres types de nourritures : le kebab frites, le sushi. Le tout est de trouver le bon équilibre entre les graisses saturées et les poissons d’élevage riches en vers solitaires.
Polémique dans un verre d’eau direz-vous… peut être, mais tellement révélatrice de notre société, de ses dynamiques et de ses interrogations !