Brume épaisse dans les gorges
et jusqu’au sommet des monts.
Le sentier de celui qui marche
seul parmi les rocs et cascades
se déchiffre pas à pas.
Que le voyageur oublie
d’où il vient
où il va.
Il ne peut s’égarer
s’il ne se laisse troubler
par les mots.
(Jean-Paul Hameury)