Je ne participe pas (jamais) aux jeux de la culinosphère mais là, j'en ai eu envie, parce que Marion est Marion et le soufflé un souvenir d'enfance. Plutôt confus. Un soir d'hiver, peut-être, ma mère en fit un. Au chocolat je crois, mais je ne suis plus très sûre. Le temps d'arriver à table, il chuta (quel diable). Et mon père se moqua (l'ingrat!). Ma mère jura que plus jamais un soufflé ne serait mitonné dans sa cuisine. Et na!
Dans mon four qu'ils étaient beaux mes petits soufflés au parmesan. Suivant les conseils de Marion, j'avais tout préparé pour immortaliser le gonflé de mon plus beau soufflé. Et puis ils ont drôlement "champignonné", atteint des sommets tordus. Résolue à relever le défi malgré le désastre annoncé, je n'allais quand même pas me dégonfler, moi. J'en ai choisi un et je l'ai sorti du four. Quelle audace. Il me l'a bien fait payer... Il s'effondrait, s'effondrait le vilain! du champignon, il lui poussa un drôle de nez, un pif de gnome barbouillé de parmesan. Il fallait agir. Alors avant qu'il ne disparaisse complètement, j'y ai précipité une cuillère et... miam!
De la recette de base du Larousse que vous trouverez chez Marion (clic), je n'ai modifié que deux choses: j'ai mis 100g de parmesan râpé à la place du comté, j'ai oublié la muscade et l'ai remplacée par du finocchietto selvatico. Je vous parlerai bientôt (un mot que je n'ose plus utiliser sur ce blog où mes "bientôt" ressemblent trop souvent à des "jamais) plus longuement de cette merveille herbacée (voilà presque un an que j'essaie de vous "raconter" ce finochietto...). A défaut de finocchietto, utilisez des graines de fenouil (de la même famille). L'association parmesan/fenouil fonctionne très bien!
PS: Pour ceux que ça intéresserait, le prochain Rebrousse-blog est presque prêt. Encore quelques jours de marinade!
Photos et texte de Peggy Picot, Tous droits réservés ©