Jet Set

Publié le 18 février 2010 par Olivier Walmacq

genre: comédie
année: 2000
durée: 1h45

l'histoire: Patron d'un bistrot, Jimmy croule sous les dettes. Il a alors l'idée de faire venir tout Paris dans son bar. C'est à son copain Mike qu'il confie la mission d'infiltrer la jet set pour jouer les rabatteurs. Mike parvient à s'introduire dans une soirée en se faisant passer pour un prince. Il attire alors l'attention des dandys mondains.

la critique de Eelsoliver:

A la base, Jet Set, réalisé par Fabien Onteniente, n'a pas grand chose pour lui. Pourquoi ? Parce qu'il traite d'un milieu encensé par une certaine presse.
D'ailleurs, Jet Set ne manque pas de faire la pub du magasine Voilà un choix dont le film aurait pu largement se dispenser. En dehors de cela, Jet Set reste une comédie sympathique. Sincèrement, je m'attendais à pire.

Fabien Onteniente a le mérite de se concentrer sur ses personnages et surtout sur une galerie de loosers, en particulier Mike, un mec au chômage et un comédien râté.
Samuel Le Bihan est plutôt convaincant dans le rôle de ce mec naïf, fraîchement débarqué dans la Jet Set sous l'identité d'un faux prince.
En vérité, cette supercherie est orchestrée par l'un de ses meilleurs amis, Jimmy, qui croule sous les dettes.

Il espère alors attirer dans son bar indien toutes les personnalités du moment. Et Jimmy ne tarde pas à se faire une place dorée dans le milieu mondain.
A tel point que cela finit par lui monter à la tête. Son comportement change et il est influencé par certaines personnalités, dont celle de Lambert Wilson, franchement le meilleur acteur de cette comédie.

Au passage, on retiendra certains dialogues jouant sur un humour noir assez caractéristique de ce milieu branchouille et superficiel, dont le fameux SDF (sans difficulté financière).
Toutefois, on aurait aimé que Fabien Onteniente critique davantage un milieu basé sur l'apparence, le narcissisme et l'univers de la sur-médiatisation.
Jet Set rencontrera un vif succès en salle, à tel point qu'il donnera lieu à une suite aussi nullle que dispensable et que je chroniquerai bientôt sur ce blog.

Note: 11.5/20