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Je me demande quelle voix j'ai dans Libé. Et au jury.

Par Georgesf

La commissaire Viviane Lancier a bien fait de suivre le régime Dukan : elle commence à se montrer dans les médias.
Libé et Prix Polar
Depuis ce matin, on parle d'elle dans Libération, plus exactement sur le site de Libération : lecture d'un passage par l'auteur, puis dialogue avec l'animatrice de l'émission. Je ne saurai jamais si j'ai été mauvais ou très mauvais : il faut être abonné pour accéder à l'enregistrement.
Voici le début de l'article et le lien au cas où certains visiteurs seraient abonnés ; ils pourront me dire comment c'était.
"Livre à voix haute Georges Flipo lit des extraits de son roman La commissaire n’aime point les vers (la Table Ronde). L’album des écrivains Tous les vendredis en partenariat avec l’INA, Libélabo propose des documents filmés. Elisabeth Badinter parle de l’amour maternel à...
 
http://www.liberation.fr/livres/0101619967-sur-liberation-fr
On ne saura jamais à qui Elisabeth Badinter parle d'amour maternel, mais moi j'avais choisi le passage où la commissaire vient déposer à l'Académie française  l'enveloppe contenant le torride sonnet.
C'est après l'émission que je me suis souvenu du conseil que m'avait donné un auteur familier des lectures publiques (était-ce Marc Villard ? Etait-ce Claude Bourgeix ? En tout cas, c'était à Lauzerte ) : ne jamais choisir de passage où il y a un dialogue, sauf si l'on est comédien. Effectivement, au bout de trente secondes, j'ai fait parler la commissaire avec le phrasé du concierge de l'Académie, et le concierge avec la voix de Viviane. J'en ai été si perturbé que je ne savais plus avec quelle voix répondre aux questions de l'interview: j'ai donc fait très court.
Puisqu'on parle de voix, voici une autre bonne nouvelle pour la commissaire :
Le roman "La commissaire n'aime point les vers" est nominé pour le Prix Polar 2010, décerné à Cognac.

Cela me fait presque aussi plaisir que si on m'annonçait que je l'avais gagné : le Prix Polar, décerné à Cognac, c'est une reconnaissance publique par des experts, c'est encore mieux que les Palmes académiques : mon roman policier est donc un vrai polar. Un polar littéraire, mais un vrai polar. Ouf !
C'est bien, j'ai le temps de m'illusionner : ce prix n'est décerné qu'en début d'automne. L'idéal, ce serait d'avoir une voix parmi les jurés, juste une petite voix pour commencer. Vous savez, comme dans "Douze hommes en colère..."


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