Citoyens !
L’ami David Armano livre une analyse extrêmement perspicace de ce que nous expérimentons dans les médias sociaux.
En clair, le bad buzz autour de Google Buzz a permis de générer à grande échelle plusieurs enseignements forts :
- trop de bruit rend abruti ; on a donc tendance à reculer d’un pas et à rebattre les cartes des sources en qui nous faisons confiance
- nous sommes tous des médias en puissance ; il devient donc logique de faire un tout petit peu moins confiance aux pairs dans l’absolu (puisqu’ils sont d’abord des médias) et de rechercher de nouveaux carrefours, de nouveaux raccourcis d’influence
- ce n’est donc pas la mort du média social, bien au contraire : c’est un retour à la proposition de valeur que moi en tant qu’individu je vais apporter aux autres qui devient clé
- on se contrecarre de savoir si je suis blogueur, influenceur, twitter user : on va plutôt se demander si je suis intéressant. Point barre. Nous sommes tous des weblogueurs.
Il est donc fascinant de voir que notre nouvel environnement digital-réel (ou digi-réel) permet un foisonnement de nouvelles mécaniques d’influence. A voir si les influenceurs historiques (professeurs, experts, etc.) vont en profiter pour développer des médias sociaux de niche afin de reprendre la main sur leur réputation.
En vérité, ce n’est pas seulement une question