Dans l’Algérie de 2009 , du troisième mandant de bouteflika , le mandat au plan quinquennal évaluée à plus de 150 milliards de dollars , le budget de 500 milliards de centimes du second festival panafricain géré dans l’opacité la plus complète avec à la clé la possibilité pour les gestionnaires de ce budget de passer des contrats de gré à gré ,les scandale à répétition dans les grand chantier notamment celui de l’autoroute Est-Ouest qui ont permis à certains responsables la collecte de dessous de table gigantesques , en Algérie de 2009 au où les associations de moudjahidines et enfant de chouhada sont devenu des relais de pouvoir dont les responsable sont des adeptes des espaces clos (Club des Pins, Moretti, Sidi Fredj) ou mieux encore , le président de la coordination des enfants des chouhada est un fils de Harki ,( Khaled Bounejma ) ,dans l’Algérie de 2009 un symbole de notre histoire , l’icône de la révolution ,la grande héroïne de la bataille d’Alger ,Djamila bouhired très malade se trouve dans l’obligation de saisir le président de la république ,et réclame de l’aide afin qu’elle puisse subvenir au besoins de sa famille et pouvoir prendre en charge les frais de son hospitalisation , n’est-ce pas honteux que la miraculée de la Bataille d’Alger et des griffes de Massu et Bigeard , se trouve dans une telle détresse dans l’Algérie de 2009 où tout le monde se revendique de la famille révolutionnaire à chaque bout de champs .
Les deux lettre de Djamila bouhired :
Chers frères et sœurs algériens :
Si je m’adresse à vous, c’est parce que, pour moi, vous représentez ce peuple multiple, chaleureux et généreux que j'ai toujours aimé. Aujourd’hui, je me vois dans l’obligation de faire appel à vous. Permettez-moi tout d’abord de me présenter. Je suis Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger. Je me trouve actuellement dans une situation critique. Malade, les médecins m’ont conseillé trois interventions chirurgicales lourdes et coûteuses, auxquelles je ne peux faire face : l’hospitalisation, les interventions chirurgicales, les soins, les médicaments et l’hébergement dans un hôtel ne peuvent pas être couverts par ma retraite et la petite pension de guerre. Aussi, je vous demande de bien vouloir m’aider dans la mesure de vos possibilités. Avant de terminer, je voudrais remercier chaleureusement certains émirs des pays du Golfe que je considère comme frères pour leur générosité et leur compréhension, pour leur offre généreuse et spontanée à vouloir me prendre en charge, offre que j’ai dû refuser. Avec tous mes remerciements aux sœurs et frères algériens et ma fraternelle affection. Djamila Bouhired
A Monsieur le Président d’une Algérie que j’ai voulue indépendante : Monsieur, Je me permets d’attirer votre attention sur ma situation critique. Ma retraite et la petite pension de guerre que je perçois ne me permettent pas de vivre convenablement .D’ailleurs, mon épicier, mon boucher, ma supérette pourront témoigner des crédits qu’ils m’accordent. Il ne m’est jamais venu à l’esprit de compléter mes revenus par des apports frauduleux qui, malheureusement, sont très fréquents dans mon pays. Je sais que certains authentiques moudjahidine et moudjahidate sont dans la même situation, probablement plus critique. Je n’ai pas la prétention de les représenter ici, mais au poste où vous êtes, vous ne pouvez ni ne voulez connaître leur dénuement .Ces frères et sœurs ,dont l’intégrité est connue, n’ont bénéficié d’aucun avantage. La somme qui leur serait allouée ne pourrait dépasser les honoraires généreux attribués aux députés et sénateurs, ainsi qu’à vous-même et à tous les alimentaires qui vous entourent. Ainsi, je vous demanderais de ne plus nous humilier et de revaloriser notre dérisoire pension de guerre afin de vivre dans un minimum de dignité le peu de temps qui nous reste à vivre. Avec mes sentiment patriotiques.
Djamila Bouhired Le 9 décembre 2009