Le parquet de Paris a requis un non-lieu en faveur du diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, chef du protocole au ministère des Affaires étrangères, interpellé en France, en 2008, et placé sous contrôle judiciaire dans l’enquête sur l’assassinat de l’opposant Ali Mecili, en 1987 à Paris, Hasseni a été arrêté le 14 août 2008 à l’aéroport de Marseille alors qu’il se rendait en France pour un voyage privé. En effet, en décembre 2007, le juge alors en charge de cet épineux dossier, Baudouin Thouvenot, avait délivré un mandat d’arrêt contre un certain capitaine Hassani pouvant également répondre à l’identité de Mohamed Ziane Hassani ou Hasseni. Depuis son arrestation, le diplomate, qui n’a jamais changé de version, affirme ne pas être la personne recherchée et se dit victime d’une homonymie , cette affaire a jetée un coup de froid dans les relation franco-algérienne , puis, sont venus s’y greffer d’autres sujets de crispation diplomatiques, économiques et stratégiques , notamment l’inscription par Paris de l’Algérie dans la « black list », la liste de pays à haut risque terroriste. Les ressortissants de ces pays devront être soumis, dans les aéroports, à un contrôle rigoureux supplémentaire. Ces mesures sont jugées par les officiels algériens comme autant de « provocations », qui soulèvent « colère et indignation ». Il y a, aussi, le litige « historique » et l’exigence algérienne de repentance de la France pour les crimes perpétrés durant la période coloniale, de même, le gouvernement a, à maintes reprises, soulevé la nécessité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires effectués dans le Sud algérien dont le colloque national va se tenir le 22 février prochain , Alger reproche aussi à Paris la relance de la polémique sur la responsabilité de l’armée algérienne dans la mort des sept moines de Tibhirine , sans parler du projet de loi proposé par 120 députés FLN criminalisant le colonialisme , qui a provoqué hier une vive réaction à l’assemblée nationale française, le député Thierry Mariani a demandé le report de la ratification de la Convention de 2007,Pour lui, le texte algérien est une insulte aux “rapatriés qui ont vécu au milieu du peuple algérien jusqu'en 1962”, ainsi que pour “l'ensemble de ceux qui ont servi en Algérie sous les couleurs du drapeau français, les harkis, les militaires professionnels, les appelés du contingent, qui se sentent méprisés et qu'on injurie une nouvelle fois”. Qualifié “d'ultra” par ses adversaires, M. Mariani est tête de liste UMP pour les prochaines élections de mars en Provence-Alpes-Côte-D’azur, région d'arrivée en 1962 pour de nombreux rapatriés et harkis ,
Ces mini-crises était aussi d’ordre économique ,les entreprises et le patronat français ont vivement réagi aux mesures algériennes visant à réduire ses importations et privilégient « le patriotisme économique »,le commentaire d'un vice-ministre français du Commerce, « Hervé Novelli », au sujet de ces mesures d'encadrement des importations décidées dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009 a également froissé quelques susceptibilités et suscité une vive réaction du ministre algérien du Commerce, «Hachemi Djaaboub »
c’est pour dire que Même si elles s'insèrent dans une histoire douloureuse, les «tensions» algéro-françaises ne sont pas réductibles au seul terrain - miné - de la mémoire et de l'Histoire….