La conquête spatiale
Un enjeu politique d’abord:
La conquête spatiale n’a jamais eut pour ambition de faire évoluer l’humanité vers plus de paix et de félicité. C’est même tout le contraire. Ces souhaits tout aussi nobles que positifs, ne furent en fait que le rêve de nombreux chercheurs, écrivains, philosophes et autres mathématiciens et astronomes. En réalité, et celle-ci est bien différente des nobles pensées du départ, la course à l’espace, c’est tout simplement un simple concours de celui qui a le plus gros zizi et de celui qui pisse le plus loin entre puissances étatiques. Rien de plus. Ce n’était qu’un moyen, une forme de coercition mentale orchestrée par des politiciens avides de gloire, destinée à prouver leur pseudo puissance personnelle. Le Président Kennedy a tout de même fait fort en envoyant des hommes sur la Lune et en les ayant ramenés vivants. Mais tout de même, il aurait été judicieux, de faire en sorte que cette aventure spatiale puisse avoir des retombées financières plus importantes et plus larges que d’envoyer des satellites de télécommunication pour les temps futurs. Non seulement les programmes spatiaux auraient été plus approfondies, mais ils auraient pu concerner la majorité d’entre nous par la suite. Même si hélas à l’époque, la technologie n’était pas aussi puissante et performante qu’aujourd’hui.
Ce qui a provoqué l’arrêt des programmes spatiaux, fut la chute du mur de Berlin et les nombreuses crises boursières par la suite. La course à l’espace avait des ambitions guerrières, ce qui au font ne fut pas aussi négatif que cela, car toute épopée de ce type s’est faite avec l’appuie de la force armée. Christophe Colomb et les autres, sont tous partis pour les Amériques avec des navires de guerre équipé de deux rangées de canons. Et il est vrai que les astronautes sont pour la plupart des militaires de carrière de l’armée de l’air.
Spoutnik, premier satellite artificiel lancé par les russes.
Absence de réelle rentabilité:
Parce que en réalité, envoyer des hommes sur la Lune n’a servit à rien sur le plan économique. Le coup n’a été que technologique. Cela a coûté des milliards de dollars à l’administration Kennedy sans aucune retombée financière ou presque en contrepartie à la fois pour la NASA et pour les USA ne serait-ce que pour que les impôts que les américains ont versés aient pu servir à quelque chose comme la sécurité du pays en renforçant l‘armement, ou en favorisant l‘éducation des jeunes ainsi que l‘emploi et, parent pauvre de ce pays, la santé ou une ébauche de couverture santé style sécurité sociale ou mutuelle bon marché pour tout le monde aurait été sans doute la bienvenue. C’est de l’argent parti en fumée dans la stratosphère et dans l’espace d‘une certaine manière.
Mais cette aventure lunaire a eut néanmoins sur le plan scientifique et technique des retombées formidables dans des domaines nombreux tels que la médecine et la nutrition, la mécanique et l‘ingénierie en général.
Retour sur la Lune possible:
Aujourd’hui, nous pensons très sincèrement que nous pouvons à nouveau envoyer des hommes sur la Lune à moindre coût. Nous possédons de nouveaux matériaux, de nouveaux ingénieurs, de nouvelles technologies, avec internet qui va se développer dans l’espace et qui sera certainement utiliser pour un pilotage plus aigue des vaisseaux qui seront utilisés pour le transport, et des ordinateurs ultra puissants, bien plus puissants que ceux qu’utilisaient la NASA dans les années 60.
Envoyer des hommes sur la Lune peut se faire en 10 ans seulement, voire 5 ans si tout le monde décide de s’y mettre. C’est une planification rigoureuse et ferme qu’il nous faut.
Les américains et les soviétiques n’avaient que pour ambition de prouver leur puissance à la fois financière et militaire car ces fusées avaient aussi pour objectif d‘être dotées d‘ogives nucléaires pour frapper n‘importe où dans le monde. Mais sur le plan financier ces aventures étaient des gouffres. Les Etats, dirigés par des politiciens tous plus névropathes les uns que les autres se moquent de la conquête spatiale, sauf si cela peut servir leur gloire personnelle. La science et la culture, ils s’en fichent tous ou presque. D’ailleurs, les politiciens sont pour la plupart des incultes forcenés, loin des élites qu’ils veulent faire croire qu’ils sont. Les budgets consacrés à cela sont si infimes, que ce ne sont que les particuliers et les rares bénévoles qui s’en occupent eux-mêmes le plus souvent avec l’aide des centres de recherches dont le budget dégringole d’année en année.
Les premiers européens qui sont allés à la conquête des Amériques, ont eut l’intelligence de rentabiliser leurs expéditions en y ramenant de l’or et des épices.
Construire de vrais vaisseaux spatiaux:
C’est la raison pour la quelle en 2010 les Etats-Unis renoncent hélas à conquérir la Lune afin d’y construire une base permanente, cela à cause de la montée du chômage, d‘une baisse des impôts en moins dans les caisses de l‘Etat, causé par le secteur bancaire et ses bulles de l‘immobilier. Si ils pensaient un peu les politiciens américains, et bien ils auraient prévu d’extraire le minerai qui s’y trouve: fer, or, argent, cuivre etc pour rentabiliser et gagner de l’argent avec ce projet formidable. Les marchés boursiers et les banques auraient certainement financer cette épopée même avec un business plan mal fagoté et truqué avec faux chiffres et fausses comptabilités. Nous aurions pu mettre en commun un gigantesque chantier mondial pour la construction d’une authentique biosphère lunaire, une base internationale qui nous aurait permis de réaliser nos plus grands rêves, qu’il s’agisse de l’industrie, de la médecine-chirurgie comme de l’expansion naturelle de l’espèce humaine au-delà de toutes les frontières.
Ce qu’il nous faut à présent, et la plupart des astronautes le disent eux-mêmes les premiers, c’est qu’il nous faut fabriquer des vaisseaux spatiaux infiniment plus sophistiqués, vastes et autonomes que la navette américaine. Cela est non seulement dans le domaine du faisable, mais cela devient impératif pour une civilisation mondiale dite civilisée. Et nous constatons hélas que les programmes de reconquête de la Lune ne sont pas du tout aussi modernes qu’ils devraient l’être et qu’il y a même des lacunes épouvantables. Il n’y a rien de sophistiqué, ni de très ambitieux. Il manque encore des choses, des éléments et un budget et surtout et c’est le plus important, la dimension pharaonique.
Le secteur privé dans l’espace:
Alors voilà, ce sont les entreprises privées qui vont prendre le relai, et ce n’est pas plus mal car, premiers arrivés, premiers servis, et les Etats n’auront rien en contrepartie. Sauf s’ils sont prêts à acheter rubis sur l’ongle toutes les concessions minières de la Lune qui seront en possession des particuliers et des entreprises. Et puis on imagine par la suite dans le futur, une sorte de volonté d’indépendance, séparation totale entre la terre et la Lune, puis entre la terre et Mars et chacun fait sa vie de son côté. Un peu comme ce fut le cas entre l’Ancien Monde et le Nouveau Monde il y a bien longtemps.
La navette américaine:
La navette spatiale n’est plus, ou ne sera plus qu’un simple et lointain souvenir, celui des années 80, ou nous avions tous rêver de jours meilleurs tant dans notre quotidien de simples terriens que dans l’espace, une démocratisation des voyages futurs vers la Lune et plus loin encore. Et nous apprenons que non seulement ces navettes sont trop usées, et devenues dangereuses, et que hélas, elles ne seront jamais remplacées par manque d‘argent. C’est assez triste. C’est une régression. Il n’y a pas de volonté de fabriquer des vaisseaux spatiaux sophistiqués et plus sur et en même temps plus vaste de toute façon, parce que dans les faits aucun gouvernement dans le monde n‘a d‘ambition pour ces formidables frontières. Cela reste pour eux du domaine de l’utopie.
La conquête spatiale doit rester quelque chose de productif attaché à des valeurs productives à caractère hautement industrielles. De riche, non pas une richesse rare, mais une richesse d’abondance. Qui sait ce que nous allons trouver là haut un jour comme métaux, plus performant que l’or.
On peut espérer que les russes reprendront le projet de navette Bourane qui signifie en russe « Tempête de neige ». Cette navette russe, ressemble comme deux goutte d’eau à la navette américaine, sauf qu’elle n’est pas habitée, mais télécommandé depuis la terre. Elle a effectué un vol tranquille dans l’espace sans histoire dans les années 90. Le projet Bourane est né dans les années 70 en même temps que la navette américaine, elle plus sophistiquée en particulier avec son bouclier thermique plus performant, offrant plus de sécurité.
Navette américaine ColumbiaNavette russse Bourane
Base lunaire:
C’est une base internationale permanente qu’il nous faut créer et celle-ci aurait du être construite depuis une bonne vingtaine d‘années au moins. En fait, nous en verrons une dans un futur plus ou moins lointain, vu le manque d’ambition des dirigeants du monde, il y en aura certainement plusieurs sans doute, de tailles modestes aux plus grandes, qui seront certainement reliées entre elles pour former une métropole sur la Lune. Encore faudrait-il pour cela que nous ayons des chefs d’Etat ambitieux orientés vers ce qui est élevé plutôt que vers ce qui est bas.
Ce qui permettrait d’accélérer la construction d’une base lunaire habitée serait à la fois scientifique et industrielle. Et les robots pourraient s’en occuper aisément à notre place, en attendant la venue des premiers hommes qui n’auront plus qu’à s’installer tranquillement. Les robots sont infatigable et travaillent 24/24h. La Lune sera grâce à eux rapidement conquise. A moindre coût.
Xavier Jaffré
VAC PRESSE
www.xavier-jaffre.info 2004-2010
X.J CONSULTANTS