[sortie] Festival Anima – partie 1

En premier lieu, avant toute réflexion, tout propos, avant de vous demander d’ouvrir vos chacras et vos esgourdes, je ferai mes remerciements à Antoine Manier, directeur des Rencontres Audiovisuelles, et Tarva Maéva, pour m’avoir permis de me rendre au Festival Anima de Bruxelles avec ma propre accréditation à moi. On se la pète un coup et on range le dossier dans le tiroir.
[En vrai, ce sont de réels remerciements. Merci d'en prendre note]

Parce que j’ai envie, je découpe mon article en trois parties. Ici, je vous présente les grandes lignes de ce que j’ai pu apercevoir. Une deuxième partie sera consacrée  à certains courts métrages que j’ai zoupzoupé (vu, en plus « original ») le samedi. Et la troisème, elle, ciblera ma journée de dimanche. Je suis assez universitaire, là?

Le Festival Anima a démarré vendredi dernier à Bruxelles et c’est jusqu’au 20 février prochain que longs métrages, courts métrages et autres  animes se succèderont sur la place Flagey d’Ixelles.  Contemplatif, pour adulte, pour enfant, pour tout le monde, en 2D, en 3D, en compétition, en simple découverte, en avant-première, diurne ou nocturne avec la Nuit Animée, le film d’animation y est juste à l’honneur sur 5 salles, si je ne m’abuse. Sans compter la vidéothèque à laquelle j’ai eu accès grâce à mon badge, AH. AH.

Pour ma première visite, j’y ai passé deux jours, le samedi et le dimanche. Les bulbes rabougris devront comprendre que je parle du week-end. Rempli de mômes et de jeunes femmes [beaucoup trop] bavardes. Avec un hôtel trouvé sur le tard (par ma faute, hein) qui sentait délicieusement le… pipi – personnel adorable, cela dit.

En deux jours et malgré une arrivée sur Bruxelles un peu chaotique, j’ai quand même pu apprécier quelques longs, une sélection de courts in da vidéothèque et en salle, en compétition ou non. J’ai notamment pu apprécier une bonne dose de bijoux -ou pas, ahhh- triés parmi près de 1 000 films reçus par la commission de sélection.

Photo de Renaud Fang, lui et uniquement lui, destinée (et disponible)
au site officiel d’Anima.

Enfin, quand même, juste un petit mot sur le Festival en lui-même. Plutôt bien situé -bon, eu le coup de coeur pour un restau-brunch d’Ixelles et la baraque à frites juste en face du bâtiment, connue dans tout le pays- ses bénévoles sont plus accueillants. Au bar, en tout cas. Les jeunes bénévoles n’étaient parfois pas formés du tout à répondre à des questions de logistique. On a bien dû passer par 5 ou 6 personnes avant de trouver la seule, l’unique, qui saurait nous indiquer la salle de la vidéothèque. Les autres n’étaient tout simplement pas au courant qu’il y en avait une. Si je me transformais en vieille accréditée acariâtre pas gentille du tout et langue de pu-vipère-te, je dirais que ça fait perdre pas mal de temps. Mais je suis une jeune fille polie et mignonne-toute-moumoune, je n’en ferai donc rien.
Pour le reste, le festival est très pro, on sent que la sélection des films est soignée (genre pas choisi au pouf pouf) et tout s’organise en convivialité. La Nuit Animée, particulièrement, nous a offert sur un plateau d’argent un casting -public et équipe- tout en bonne humeur, qui réagissait bien aux films. Tonnerre d’applaudissements, rires gras et même vague de « BOOHOOO » mécontents. De la réaction, mes amis, de la RÉACTION – ce qui manque parfois dans les événements lillois-.
Pour ma première édition, c’était une belle découverte.

Je n’ai pas pu tout voir, c’est vrai. Je n’ai  parfois pas profité de la scène musicale  ni des performances mais plutôt du bar, c’est vrai aussi. Mais je m’en suis quand même mis plein la mirette x 2 (j’ai deux yeux). C’est ti-par. Dans la partie 2. Voui.

Et bien sûr, une sélection de courts en compétition triés sur le volet parmi près de 1.000 films soumis. Des séances plus thématiques permettront à chacun selon ses goûts de découvrir ou redécouvrir le côté à la fois sombre et drôlatique de l’animation. Vous avez aimé l'info? Partagez l'article: