La session plénière du salon E-Marketing 2010 - 26 janvier 2010 - a permis un survol rapide des différents leviers d'acquisition et d'animation : publicité online, e-mailing, réseau social, affiliation et de présenter IAB et TNS SOFRES.
Vous trouverez ci-dessous une prise de note de cette session et les liens vers les présentations, en espérant que cela vous soit utile.
I - E-Pub : 2,11 milliards d'euros net en 2009
La session a débuté par la présentation des résultats de l'Observatoire de l'e-Pub 2009, réalisé par Cap Gemini pour le SRI en partenariat avec l'UDECAM (Union des Entreprises de Conseil et d’Achat Media). Cette présentation est disponible en ligne : Cliquez ici pour l'obtenir
Cela fut l'occasion de découvrir ou redécouvrir des vocables comme : branding, territoires d'expressions, nouveaux format d'expression et autres....
- Rapidement, le Branding et la Performance ont été différenciés. Le premier terme désigne la marque et sa gestion, le second l'acquisition de trafic qualifié.
Le buzz, le marketing viral et le travail sur l'image forment le Branding. Le reste est placé dans le boîte Performance. - Cette présentation aborde l'évolution des parts de chaque levier. TV, presse, display et mailing baissent, alors que la place des comparateurs, du mobile, de l'affiliation, des annuaires et du search progressent.
Depuis quelques mois, les "territoires d'expressions du branding" privilégiés sont la vidéo on-line et le réseau social.
La convergence TV et multimédia est de plus en plus forte, et les internautes passent 3 fois plus de temps qu'en 2008 sur les réseaux sociaux. De plus des nouveaux format d'expression, de nouvelles mesures d'efficacité sont actuellement testés : des indicateurs sur la notoriété, le nombre de visionnage, le temps passé, les interactions... - La Performance utilise de plus en plus de ciblage : ciblages socio-démographiques, comportementaux et retargeting.
NDLR : Le retargeting désigne la relance d'un prospect qui n'a pas fini son panier, de compléter son formulaire - Par la suite, une vision sectorielle des investissements a été présentée : Banque-Assurance, Tourisme, Automobile, Télécom et Entertainement progressent. High-Tech, Higiène-Beauté baissent.
- La présentation se conclut par le manque de visibilité après le quadrimestre 2010 et quelques généralités sur l'essor du réseau social, de la vidéo et de l'importance de mettre en oeuvre des vraies « stratégies e-business utilisant le mix pluri-média »*
NDLR : * Que les responsables e-marketing utilisent plusieurs leviers et ce avec des objectifs clairs à atteindre.
II - E-Mailing
L'intervenant est Bruno FLORENCE, consultant en E-CRM et président de la commission E-Marketing SNCD (syndicat national de la communication directe).
La présentation s'intitule "Bilan 2009 et évolutions de l’e-mailing de fidélisation et de prospection en 2010". Elle est téléchargeable sur le site SNCD ; elle regorge d'informations intéressantes.
- Après la présentation du syndicat, M. Florence aborde les données chiffrées.
- Un internaute reçoit 4,91 emails par jour.
- Le coût moyen d'un e-mail est de 0,83 €. En 2005, il était de 2,37€.
- Ce canal délicat a un taux moyen d'ouverture de 20% et un taux de clic autour de 4/5%
- L'évolution est à la finesse, au ciblage comportemental, à l'automatisation (trigger marketing). Pour résumer, plus vous affinez votre message, votre segment de base et le moment de l'envoi ; plus vous avez la possibilité d'obtenir de meilleures résultats.
- La délivérabilité donnera lieu à de nombreuses discussions dans les prochains mois. L'apparition d'un dossier « mails commerciaux » chez les FAI aura sans doute des répercussions sur le taux d'ouverture.
- 71% des internautes de l'étude SNCD ne vont jamais ou rarement repêcher des mails dans le dossier SPAM
III - L’intérêt des réseaux sociaux pour les marques
Damien VINCENT, le Directeur Commercial France de FACEBOOK, a accentué sa présentation sur le nouveau type de consommateur, qui cherche à comparer et à s'exprimer davantage.
- En France, 15 millions d'utilisateurs utilisent quotidiennement FaceBook.
- Le web relationnel indique un changement de culture, les marques doivent se baser sur l'authenticité. Beaucoup d'entre elles reste encore en retrait.
NDLR : Tout manque, toute information tronquée est irrémédiablement vue et indiquée au réseau. La marque est seule, les internautes plusieurs milliards. Et oui ! - Quelques exemples ont été indiqués dont Canon qui a obtenu 45 000 fans en 1 jour.
NDLR : Ce chiffre fait rêver beaucoup, mais je me demande : combien y a-t-il d'utilisateurs canon sur facebook ? Quel est le pourcentage d'utilisateurs qui sont fan aujourd'hui ? Quel pourcentage d'internautes relaie des informations canon ?
IV - Intervention de l'IAB
Jérôme DE LABRIFFE, Président de l'IAB, explicite les missions de l'association : structurer le marché de la communication sur Internet, favoriser son usage et optimiser son efficacité.
La présentation est téléchargeable sur le site de l'IAB.
- Quelques données
- Internet est le 3ème média après la presse et la télévision
- 93% des 100 annonceurs pluri-média ont annoncé sur le web
- Plus que le déroulé du baromètre, Jérôme de LaBriffe a mis en exergue des nouveautés comme les publicités comportementales, l'essor de plateforme Ad Exchange et les changements législatifs : ouverture du jeux en ligne, pub sur l'alcool autorisée, la taxation Google, la loi e-privaticy en cours de négociation et la proposition de loi Escoffier / Détraigne
V - Le marché de l’affiliation tendances et évolutions en 2010
Avec le retard, les présentations se sont raccourcis au minimum. Si quelqu'un a la présentation....
Germain Bos est le Président du CPA (collectifs de plateformes d'affiliation) et le président de TradeBoubler.
- Le collectif a mis en place d'une charte e-mailing.
- Le discours est clair ; l'affiliation est un levier à utiliser dans le cadre d'une stratégie mature avec une vision ROIste.
VI - Quels sont les enjeux de la recherche en ligne pour le commerce européen ?
Mme Béatrice GUILBERT, Directrice du Département E-business de TNS SOFRES, a présenté une étude très complète sur les chiffres du e-commerce européen.
Des visuels intéressants ont été proposés comme le schéma illustrant cet article et celui présenté ci-dessous.
NDLR : J'ai repris à la volée les graphiques. Si certains ont les vrais schémas...
- Le chiffre d'affaires
- 27 milliards d'euros
- 4,3 % des activités commerciales en 2008
- La crise a favorisé le web : + 35% en plus en 2009
- Le taux d'accès diffère en Europe
- 50% Moyenne
- 89% des internautes des Pays-Bas
- 69% des internautes français
- Les cultures d'achat différent également
- 74% d'achat en ligne aux RU, alors que le taux d'accès est de 66%
- 46% d'achat en ligne au PB, mais avec un taux de 89%
- Le secteur d'activité
Les internautes s'informent et comparent, toujours ou souvent, différemment selon les biens souhaités- Biens électroniques : 67%
- Livres : 60%
- Vêtements : 34%
- Voyages : 70%
La conclusion de cette intervention était centrée sur l'intérêt de diversifier les leviers, concevoir le fameux mix-media du début de la session.
Conclusion
Le discours des intervenants est de plus en plus mature ; il aborde de front des problématiques précédemment escamotées : le ROI, l'acquisition clients...Il est désormais évident qu'un site internet a pour premier objectif de faire du CA.
L'e-reputation, l'e-notoriété sont des sujets encore balbutiants. Les bonnes pratiques d'utilisation des réseaux sociaux sont encore à inventer.
Un des prochains articles sera la marque, sur sa gestion sur le web. J'effectue actuellement un test sur mon propre cas - et oui, je suis égocentrique
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