« Je ne sais pas où je vais aller, si l'Inde ne me donne pas un abri », a-t-elle déclaré à l'AFP. Actuellement, elle réside dans la capitale indienne dans un lieu tenu secret. Et de son côté, le ministère de l'Intérieur indien n'était pas disposé à faire de commentaires.
« Parfois, il me semble que je suis confrontée à une sorte de mort lente, attendant debout à un arrêt de bus pour faire la navette entre Paris, New York, Londres et Washington » ajoute-t-elle. Car sa fuite a commencé en 1994, et durant dix années, avant qu'en 2004, l'Inde ne consente à lui offrir un permis de résidence provisoire.
Les musulmans extrémistes qui ont décidé qu'elle n'avait plus le droit de fouler le sol du pays y sont allés fort : sa tête est mise à prix pour 74.000 €, avec ne prime une fatwa - qui doit rendre la récompense percevable, que la personne soit morte ou vivante...
L'an dernier, au mois de janvier, la Mairie de Paris était parvenue à lui trouver un logement, pour une période réduite malgré tout. Et pourtant : « La difficulté de ce dossier est qu'elle demandait un logement de droit commun à une administration qui n'a plus de logements privés mais seulement sociaux. Sans compter qu'elle n'a pas de revenus… Pas facile, dans ces conditions, de trouver un bailleur… » expliquait la Mairie