Charles Pasqua a retrouvé sa langue, hier, devant le tribunal correctionnel de Paris. Jugé depuis une semaine, l’ancien ministre refusait de s’exprimer sur les soupçons de corruption qui pèsent sur lui (l’autorisation, début 1995, d’exploiter le casino d’Annemasse, en Haute-Savoie, accordée à des relations corses, contre l’avis de ses services du ministère de l’Intérieur), volet pour lequel Pasqua est traduit devant la Cour de justice de la République. Mais il accepte de s’expliquer sur l’éventuel renvoi d’ascenseur, le financement de sa campagne européenne en 1999, volet pour lequel il est poursuivi pour infraction au code électoral. Après avoir exprimé son «regret de ne pouvoir parler» des tambouilles casinotières, il veut bien causer de cuisine électorale, intervenant à tout propos : Je ne puis laisser passer...» - La suite sur liberation.fr