Wayne's World
Wayne Rooney a encore frappé. Double buteur hier à San Siro, c’est une saison incroyable que vit Rooney. Si l’Angleterre va loin, très loin en Coupe du monde, ce pourrait être l’année du Ballon d’Or, le premier pour un anglais depuis Owen en 2001. Welcome into the Wayne’s world.
Wayne Rooney, c’est notre définition du football. Il sait tout faire, se défonce, marque, passe, est très malin, communique sa rage, ne fait pas de déclarations débiles et boit beaucoup de bières. Le rêve, ce joueur.
Wayne est là depuis longtemps (16 ans et son 1er but en pro avec Everton face à D.Seaman), on oublierait qu’il n’a que 24 ans. 24 ans, 100 but en Premier League et déjà 57 sélections. Ca devrait m’emmener bien au-delà des 120 caps cette affaire parce qu’avec sa progression on devrait avoir un Shrek 4, 5, 6, etc…
Fixé en pointe cette saison, Rooney bénéficie sans conteste du départ de Ronaldo un peu glouton de ballons mais surtout souvent placé en pointe. Rooney, bon élève, prenant le couloir gauche pour laisser le portugais s’amuser devant et ne pas défendre.
Incroyablement costaud, Rooney reste l’un des seuls joueurs à avoir bougé Thuram à la grande époque de Tutu infranchissable. Avant que Zidane ne sauve la France, l’Angleterre nous avait plus que bousculé lors du 1er match de l’Euro 2004 et Rooney,18 ans, y était pour beaucoup.
Ballon d’Or ou pas ?
Si Messi reste un magicien, toujours spectaculaire et efficace, on doit admettre que Rooney est sur les deux premiers mois de l’année le plus fort. On va mettre Drogba juste derrière parce qu’il a été nul avec la Côte d’Ivoire. Manchester a des chances d’aller loin en Ligue des Champions, c’est un plus.
Mais le facteur déterminant cette année c’est la Coupe du Monde. L’Angleterre est forte, comme d’habitude. Alors pourquoi les anglais ne s’écrouleraient-ils pas comme à chaque fois? Parce que Fabio Capello. C’est léger comme réponse mais ca change tout.
Capello a osé mettre Lampard ou Gerrard sur le banc pour équilibrer son équipe. Le reste tient vraiment la route. Reste à naturaliser un gardien ou à prier pour que Foster, Robinson ou Green soient chanceux.
Mike Myers