En 2005, les organisateurs ont fait une liste provisoire de 13 complexes sportifs susceptibles d’être utilisées durant le Mondial. Au cœur de la province de Free State, Mangaung/Bloemfontein abrite les supporters les plus fervents du pays. Les grands espaces de la ville reflètent l’ouverture d’esprit de ses habitants, amicaux et chaleureux.
Ces stades se situent dans les villes suivantes : Bloemfontein, Durban, 2 à Johannesburg, Kimberley, Le Cap, Nelspruit, Orkney, Pietersburg, Port Elizabeth, 2 à Pretoria la capitale et Rustenburg. Le 17 mars 2006, la FIFA annonce officiellement les dix stades qui accueillent la compétition, dont la plupart connaissent un retard de construction, contrairement aux délais estimés par le comité d’organisation. Les rencontres de cette coupe du monde se feront donc dans les stades suivants :
-le stade Moses Mabhida de Durban
-le Soccer City et l’ Ellis Park de Johannesburg
-le Green Point situé au Cap
-le Free State Stadium à Bloemfontein
-le Stade de Nelson Mandela Bay à Port Elizabeth
-le Stade Mbombela à Nelspruit
-Le nouveau stade Peter Mokaba à Polokwane
-le Royal Bafokeng à Rustenburg
-le Loftus Versfeld à Pretoria
5 nouveaux stades on été construits pour le tournoi (3 lieux de matchs et de 2 nouveaux terrains d’entrainement), et 5 des sites existants doivent être améliorés. Les coûts de construction devraient être 8.4 millards ZAR.
En plus des stades construits et mis à niveau, l’Afrique du Sud souhaite également améliorer ses infrastructures actuelles de transport public dans les différentes villes, avec des projets tels que le Gautrain et le nouveau système de Bus Rapid Transit (BRT) intitulé Rea Vaya. Danny Jordaan, le président du comité d’organisation de la Coupe du monde 2010, a dit qu’il attend que tous les stades pour le tournoi soient finis en octobre 2009.
Le pays va également mettre en oeuvre des mesures spéciales pour assurer la sûreté et la sécurité des touristes locaux et internationaux assistant aux matches en conformité avec les exigences standards de la FIFA.Il y aura aussi une restriction temporaire des opérations de vol dans l’espace aérien entourant les stades.
Une conférence sur le football comme instrument de lutte contre le racisme et la xénophobie, en vue de la Coupe du monde 2010, devait avoir lieu le 27 mars 2009. Cédant aux pressions de Pékin, l’Afrique du Sud n’attribua pas de visa au Dalaï Lama invité à cette conférence, entraînant les protestations du ministre de la Santé sud-africain Barbara Hogan et des prix Nobel de la Paix Frederik de Klerk et Desmond Tutu qui devaient aussi participer à cette conférence, finalement reportée.
70.000 travailleurs de la construction qui étaient censés travailler sur les nouveaux stades ont quitté leur emploi le 8 juillet 2009. La majorité des travailleurs reçoivent 2500 ZAR par mois (environ 224 €), mais les syndicats affirment que certains travailleurs sont nettement sous-payés – certains touchant 40 ZAR (4 €) par semaine. Un porte-parole du Syndicat national des mineurs a déclaré à la SABC que la grève « no work no pay » (pas de travail si pas de salaire honnête), se poursuivra jusqu’à ce que la FIFA inflige des pénalités sur les organisateurs. D’autres syndicats ont menacé de grève jusqu’en 2011.