C'est le mec qui blogue... Et qui tout à coup n'arrive pas à produire son bloc-note hebdomadaire. Rien. Nada. Nix. Ennuyeux, non? Humeur vagabonde et envie de parler de choses futiles.
J'aurai pu vous parler, dans les choses vues, de la plateforme d'expression patronale organisée par le mouvement Ethic le 11 février dernier. Une intention de départ louable et excitante. Quels patrons pour demain? Belle problématique. Des thématiques pertinentes. Pouvoir et responsabilité patronale, patrons et enjeux de société, repenser les objectifs de l'entreprise, vers une nouvelle éthique patronale... Un bon panel d'intervenants, dont Nicolas Bordas, Frédéric Bedin, Marc de Scitivaux ou Bruno Vanryb, entre autres. Des pistes de réflexion qui mériteraient d'être présentées directement au grand public, aux salariés. Histoire de tenter l'improbable réconciliation entre les Français et l'entreprise.
Je pourrais vous parler de greenwashing... Le développement durable, la sensibilisation du grand public à la mort de l'ours blanc et du thon rouge donnent aux marques et aux communicants des idées géniales quant l'adaptation du discours publicitaire à l'air du temps. L'Observatoire Indépendant de la Publicité remet son rapport annuel. Un régal! A savourer ici. Un appel une fois de plus à une approche responsable et transparente de la publicité. L'argument écolo s'il est louable doit réellement correspondre à des qualités réelles des produits ou services. L'OIP ouvre le débat. Néanmoins, il faut saluer et encourager l'effort!
J'aurais pu vous parler des Régionales. Dont à ce jour, malgré des années d'esprit citoyen, je me fous à peu près totalement. La gôche va-t-elle faire le Grand Chelem? Mon seul sursaut citoyen sera une réaction épidermique face à une droite dure, qui mène une politique de droite dure. Plus de flics, plus de lois, follow the line, je ne veux voir qu'une seule tête. Mais la réaction épidermique ne permet pas de se projeter dans l'avenir. Juste un coup de gueule. Sur le coup ça fait du bien. C'est déjà ça. Peut-on s'en contenter?
Je ne parlerai que des Jeux Olympiques. Se passionner pour le biathlon, le snowboard cross. Vibrer pour des inconnus, Vincent Jay, Déborah Anthonioz, Tony Ramoin... Pousser quelques cocoricos. Se coucher tard. Pour un spectacle un peu vrai. Avec de la sueur et des larmes. Subir les commentaires ineptes de consultants et journalistes sportifs (au QI proche du chiffre de leur température anale aurait dit Pierre Desproges).Je parlerai de télé réalité. Pas du sinistre spectacle de losers envoyés au fin fond de l'Afrique. Ni des ébats sexuels d'éphèbes décérébrés tentés par des bimbos arborant l'essentiel de leur intellect sur le plexus. Non. Mais du Convoi de l'Extrême. Des routiers canadiens, dans des trucks chargés à blocs, ravitaillant des mines, des plateformes pétrolières dans le Grand Nord Canadien. Roulant à fond par des froids polaires sur des routes de glace, fleuves gelés, lacs. Version moderne du Salaire de la Peur. Aventure humaine. Des mecs presque normaux. Des mecs qui bossent. Ca change. Inhabituel dans la télé réalité... Du documentaire testotéroné. Sur W9.
Je vous parlerai un peu pour finir de Mentalist. Etonnante série. Du Columbo revisité. Un héros à l'ancienne. Pas de flingue, pas de torture. Juste un sens aigu de l'observation et de la manipulation. En plus, il roule en DS. Columbo vous dis-je. En moins craspec. Avec une jolie brune comme comparse, flic dure à cuire qui pilote les opérations. C'est la nouveauté. On casse un peu les codes. C'est la fille qui tient le Glock.
Enjoy!