On remarquera tout de même qu'aucun auteur russe de la nouvelle génération n'est présent dans le programme de la foire parmi les 200 invités (intellectuels, éditeurs et écrivains). L'écrivain le plus connu présent à la foire est le poète Evgueni Evtouchenko. Elle a été inaugurée jeudi dernier par Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, et Raul Castro, le président cubain.
En fait, de Russie, il s'agit plus de rendre hommage à l'ex-URSS. Les journaux comme le Juventud Rebelde surfaient dès jeudi sur une sorte de mélancolie. On pouvait lire entre autres « jamais les Cubains n'oublieront cet immense pays qui s'effondra en raison de ses propres erreurs et de sa myopie, après une prouesse historique ».
Sur la foire, Nikolaï Manoulov, qui tient un stand de livres sur la 2e guerre mondiale a déclaré à l'AFP : « C'est ma quatrième visite à Cuba, j'aime ce pays. Les Cubains sont en général nostalgiques de l'URSS, et moi aussi je le suis ».