Livres : interview de pierre beake et l'association col de vence.com - les mysteres du col de vence

Publié le 16 février 2010 par Jean-Christophe Grelet


PIERRE BEAKE, vous venez de faire paraître un ouvrage intitulé "Les Mystères du Col de Vence" aux Editions le Temps Présent (JMG), en collaboration avec l’association Col de Vence.com .Pouvez-vous nous dire quel est le but d’un tel livre ?

Pierre Beake : Ce livre s’inscrit dans la continuité de nos précédentes publications (Site internet, deux films documentaires long métrages « Ufos & Crop circles » volume 1 et 2, et divers articles dans des revues spécialisées) en mettant à profit un autre format, celui du livre, qui nous permet de présenter le dossier col de Vence et nos propres investigations de façon plus approfondie.
C’est aussi une façon d’apporter un témoignage plus complet sur les énigmes de ce site si particulier et en révéler des facettes sur lesquelles nous avions peu communiquées jusqu’à présent. C’est aussi l’opportunité d’exposer diverses réflexions.
Pierre Beake

Contrairement à ce que l’on pense, vous n’avez pas découvert le phénomène OVNI avec le Col de Vence. Depuis combien de temps exactement, ce type de manifestation vous intéresse-t-il ?

P.B : A titre personnel, j’ai commencé à m’intéresser au phénomène OVNI au début des années 70, alors que j’étais adolescent. J’avais déjà lu quelques ouvrages sur le sujet, mais c’est la rencontre d’Ego Busca, un enquêteur collaborant à la revue « Lumières dans la nuit », qui m’a véritablement mis le pied à l’étrier. Je vivais à l’époque à Briançon chez mes parents. C’est avec leur autorisation que j’ai multiplié dès lors les veillées d’observation en compagnie de M. Busca et connu mes premières grandes émotions ufologiques. En effet j’ai eu la chance d’observer à ses côtés, deux manifestations insolites dans le ciel des hautes Alpes. J’ai par la suite intégré le réseau des enquêteurs de la revue LDLN à laquelle mes parents m’avaient abonné, comprenant que ma passion pour le sujet n’était pas un caprice de jeunesse.
Vue Panoramique du plateau des idoles (Col de Vence)

Quelle fut votre première réaction quand vous avez découvert ce lieu fascinant qu’est le Col de Vence ?

P.B : J’ai bien sûr été frappé par la beauté sauvage et minérale du site, mais je dois avouer qu’au tout début, j’étais moi-même plutôt à la recherche d’un lieu d’observation plus proche de la ville de Nice où je venais de m’installer en 1979, car je n’étais pas motorisé à l’époque. Guy Tarade, ufologue niçois bien connu, avait évoqué à plusieurs reprises le col de Vence comme étant un lieu de manifestations étranges. Le choix du site s’imposait donc au petit groupe de passionnés que nous étions en train de constituer. Comme certains dans l’équipe disposaient déjà de véhicules, ma réticence de départ s’est vite estompée.
Plateau des Idoles depuis les pentes du Puy de Tourettes en regardant vers l'Est
Au bout de combien de temps, les premières manifestations se sont-elles déroulées ?

P.B : Comme j’y ai fait allusion précédemment, nous avions constitué un petit groupe de passionnés sur Nice et nous nous rendions régulièrement sur le col de Vence pour des veillées qui se prolongeaient généralement jusqu’à l’aube. Nos premières observations relatives à des phénomènes étranges sur ce site remontent à l’été 1979, soit dès les toutes premières semaines de nos équipées nocturnes.
Nous allions être confrontés dès cette période à diverses manifestations lumineuses à l’origine indéterminée, ainsi qu’au phénomène déstabilisant des chutes de pierres.

Col de Vence sous la neige. En arrière-plan le Puy de Tourettes

Le 5 mars 1994, vous avez fait une observation très importante en compagnie de votre épouse et de votre fils. Pouvez-vous nous en dire plus ?

P.B : Ce soir là, je décidais d’emmener ma femme et mon fils faire une veillée au Col de Vence. Nous étions accompagnés par Patrick Laurent et Raymond Ardisson. J’avais proposé à Xavier Colin de se joindre à nous, mais, devant partir en Corse le lendemain matin, il avait décliné mon invitation, me titillant même par un : « Eh Oh ! Dis Pierrot, ce n’est pas ce soir que tu vas voir la soucoupe volante ! »…

Nous étions donc montés sans lui. Raymond qui était fatigué, n’était pas resté trop longtemps avec nous sur le plateau. Il faisait une belle nuit étoilée. Et c’est sur les coups de 23h00 que le phénomène s’est manifesté. J’ai aperçu d’abord deux grosses lumières au dessus de la Colle
des Pouis
. En un éclair, j’ai eu l’intuition que nous étions confrontés à quelque chose d’insolite. Je criais tout de suite « OVNI ! ». Nous étions interloqués. Le phénomène pivota alors et une troisième grosse lumière apparaît. Nous avions rapidement compris que nous assistions à un spectacle pas très orthodoxe. D’autant que ces grosses lumières blanches s’étaient mises en mouvement dans notre direction.

Nous avions également remarqué que tout était silencieux autour de nous, ce qui conférait au spectacle, une tonalité presque surnaturelle. J’étais à la fois excité et énervé. Je me suis précipité à la voiture pour récupérer une paire de jumelles. Les lumières étaient disposées selon un triangle équilatéral. Elles semblaient situées aux angles d’une plate-forme totalement noire, qui occultait dans sa progression les étoiles en arrière plan. Dans les jumelles je ne parvenais pas à voir la totalité du phénomène qui continuait à progresser silencieusement et lentement dans notre direction. Aucun
détail supplémentaire n’était perceptible.


Nous avons eu un moment de flottement, et l’inquiétude a commencé à nous gagner. J’ai alors réalisé que ce que nous observions ne pouvait vraisemblablement pas être quelque chose de terrestre. Nous
nous retrouvions en terrain découvert en plein sur la trajectoire de ce quelque chose que nous étions incapable d’identifier. J’ai pensé à ma femme et à mon jeune fils (à peine 7 ans au moment des faits), et j’ai commencé à ressentir de la peur pour la première fois. C’est à ce moment que les grosses lumières d’un blanc intense s’éteignirent subitement. La plate-forme triangulaire s’était comme dématérialisée sur place alors que le phénomène allait survoler la route au bord de laquelle nous nous trouvions.

L’instant d’avant elle était là, l’instant d’après, il n’y avait strictement plus rien. Nous sommes restés abasourdis par cette vision, qui m’a marqué pour la vie! L’ensemble de notre observation n’avait pas excédé une minute trente. Nous avions tout de suite convenu avec Patrick Laurent de déposer notre témoignage à la gendarmerie dès le lendemain.

Reconstitution de l'observation du 5 septembre 1996

Vous faites (vous et votre équipe), un nombre considérable de veillées, chaque année sur le Col de Vence (été comme hiver), quelle est votre motivation ?

P.B : Il ne faut pas trop miser sur la chance et le hasard pour escompter observer des phénomènes, que cela soit au col de Vence ou ailleurs (D’autant que personnellement je ne crois nullement au hasard !).


Ce n’est pas en faisant une veillée tous les 36 du mois que l’on peut espérer être témoin de quelque chose d’intéressant. A une époque où beaucoup de gens se contentent de surfer sur le web, bien confortablement installés chez eux, et se sentent même autorisés pour certains à émettre des avis (souvent péremptoires) sur tout, il nous apparaît à nous, qu’il n’y a au contraire que la vérité du terrain qui compte. Il faut savoir payer de sa personne, et pour ce qui nous concerne, nous avons été en quelque sorte « récompensés » de notre persévérance en multipliant les veillées quelque soit les conditions météo (jusqu’à 1 veillée tous les 3 jours certaines années !).


C’est un peu comme si ce phénomène, quoiqu’il puisse être, prenant conscience de notre présence répétée, décidait d’induire une forme d’interaction avec nous. En tout cas, il nous apparaît assez difficile d’interpréter autrement un grand nombre des manifestations dont nous avons été les témoins privilégiés, pour ne pas dire les cibles ! Bien sûr il faut savoir garder la tête froide, et faire preuve de discernement, mais les évènements dont nous avons pu être les témoins ont été autant de motivations supplémentaires pour persévérer. C’est un cercle « vertueux » pour les uns, « vicieux » pour les autres.

En tout cas, il est indéniable qu’il y ait une forme d’addiction ou bout d’un certain temps. Nous nous sommes malgré tout efforcés de garder la tête froide.


Il faut bien sûr avoir les moyens d’un tel investissement personnel (De la santé, de la pugnacité, et un entourage conciliant !)

Exemple de photo surprise (avec Denis Alarcon)

Au cours de vos nombreuses veillées et randonnées sur le Col de Vence, vous avez été les témoins de phénomènes insolites. À un moment ou à un autre, est-ce que vous eu la sensation de vous mettre en danger ?
P.B : La réponse est clairement oui ! Et vous comprendrez aisément pourquoi à la lecture des nombreux événements particulièrement spectaculaires que nous rapportons dans notre livre. Il a fallu que nous nous fassions violence pour ne pas renoncer, notamment dans les périodes où les manifestations pouvaient prendre des formes que d’aucun aurait interprétées comme des marques d’hostilité (Cela s’est traduit notamment par des dommages occasionnés à nos véhicules, et plus rarement, par quelques plaies et bosses pour certains d’entre nous !). Il fallait être dans ces conditions parfaitement inconscients, ou masochistes pour ne pas éprouver une certaine inquiétude à se rendre sur le terrain, mais pour ce qui concerne le noyau dur de notre groupe, la curiosité a prévalu et nous avons surmonté notre appréhension légitime.
Exemple de photo surprise (Suite)
Ce qui est le plus fascinant sur cette zone d’anomalie permanente que semble être le Col de Vence, c’est que l’on est en présence à la fois de manifestations dites paranormales (chutes de pierres inexpliquées, poltergeist etc..), mais aussi d’observations d’ovni en tout genre. Est-ce que pour vous, ces phénomènes ont tous la même origine où sont-ils bien distincts les uns des autres ?
P.B : Au risque de surprendre, c’est une question qui finalement n’a peut-être pas lieu d’être ! Car nous persistons à penser qu’il est maladroit de coller des étiquettes sur des phénomènes dont finalement nous ignorons à peu près tout ! Ces manifestations très variées (et généralement étudiées de façon très cloisonnée jusqu’à présent) ont peut-être la même origine. On en est réduit aux spéculations et nous en donnons un bon aperçu à la fin du livre, chacun des membres constituant le noyau de notre groupe s’exprimant sur le sujet. Vous pourrez noter à la lecture de ce chapitre les nuances qu’il peut y avoir dans la perception des uns et des autres, et les points de vues formulés.
C’est ce qui est stimulant dans nos échanges. Il n’y a pas d’avis tranché et définitif. Les expériences accumulées tout au long de ces décennies nous ont conduits à évoluer les uns ou les autres dans nos propres opinions de départ.

Avec ces manifestations, nous naviguons en plein brouillard, tellement les apparences peuvent s’avérer trompeuses, et relever d’une manoeuvre insidieuse de manipulation voulue par « l’intelligence » qui tire les ficelles dans l’ombre…
Exemple de photo surprise (Suite)
On trouve dans votre livre, un nombre considérable de photos en couleurs prises sur le Col de Vence où apparaissent après coup, soient des silhouettes évocatrices parmi le groupe de personnes présentes sur place, soient des ovnis dans le ciel. Est-ce que vous pensez que c’est surtout le éveloppement du numérique qui favorise ce type de photos ou de films "surprises" ?
P.B : En fait il y a deux niveaux de réponse.

Si l’on regarde le côté pratique des choses, la réponse est clairement oui. En effet, la technologie numérique permet de consulter immédiatement les prises de vue sans avoir à passer par la case développement comme c’est le cas pour les pellicules argentiques. Il est donc maintenant possible de « mitrailler » autour de soi à coût quasi-nul ce qui a manifestement ouvert un nouveau champ d’expérimentation (inenvisageable à grande échelle auparavant).

Il apparaît par ailleurs que les capteurs CCD ou CMOS dont sont équipés la plupart des APN sont en moyenne une vingtaine de fois plus sensibles que la pellicule argentique, révélant par là même toute une gamme de phénomènes peut-être passés inaperçus auparavant...
Plusieurs Exemples de photos surprises (Suite)
Si l’on considère par contre la nature des documents produits par la technologie numérique, la réponse est cependant à nuancer, car il nous apparaît impératif de faire d’abord le tri entre ce qui relève de simples artéfacts (Inhérents à des phénomènes d’optique, à la technologie numérique elle-même, voir à d’autres manifestations physiques) et les documents photographiques qui présentent un ensemble de caractéristiques étranges suffisamment consistant pour ne pouvoir invoquer une explication conventionnelle.

Nous produisons dans notre livre un examen critique à ce propos en évaluant les pièces du dossier dans toute leur diversité. Comme on pourra le constater à la lecture de ce chapitre très dense, il faut se garder de conclusions hâtives, mais il n’en demeure pas moins un reliquat de photographies très intrigantes qui soulèvent des tas de questions épineuses.


Vous venez également de faire paraître un très beau DVD intitulé "UFOs & Crop Circles 2" (le premier était sorti en 2005). Pouvez-vous nous dire quel est le but de ce film ?

P.B : C’est une façon de porter un témoignage sur notre vécu, faire partager le fruit de nos investigations avec un plus large public et surtout l’amener à s’interroger sur les mystères qui nous entourent.

C’est un très gros investissement pour nous, en travail et en temps. Nous avons eu des échos très favorables à nos deux précédents films, ce qui nous encourage à persévérer en offrant aux personnes que ces phénomènes interpellent, une information alternative, dans la mesure, où il faut bien reconnaître que les médias institutionnels ne proposent généralement qu’une vue très biaisée et réductrice (quand ils ne nient pas tout simplement leur existence). Nous préparons un troisième film pour 2010, qui complétera la série documentaire « Ufos & crop circles » (une trilogie donc), avant de nous orienter vers des sujets connexes qui captent aussi notre attention (Plusieurs projets sont à l’étude).


Est-ce que vous pensez que le fait de se rendre très souvent (comme vous le faites), sur le Col de Vence favorise la manifestation de phénomènes insolites ?

P.B : On est fondé à le penser pour ce qui nous concerne. Mais il y a peut-être d’autres facteurs qui rentrent en ligne de compte et sur lesquels nous ne pouvons en l’état actuel de nos réflexions que spéculer.

On peut par exemple s’interroger sur le fait que certaines personnes, indépendamment de leur intérêt pour ces phénomènes, n’y seront jamais personnellement exposées, alors que d’autres oui, et de façon récurrente, même contre leur volonté. Il y a peut-être des facteurs psychiques (ou autres ?) à prendre en considération…

Exemple de photo surprise au Col de Vence (en arrière-plan la Colle)

Ce qui me surprend le plus à la lecture de votre livre, c’est que le phénomène (si c’est le même), semble vous suivre, y compris à l’extérieur du Col de Vence ?
P.B : C’est le constat auquel nous avons été nous-mêmes acculés au fil du temps et des expériences répétées auxquelles nous avons été confrontés, dans et hors du col de Vence (Parfois dans des pays étrangers, voir à plusieurs milliers de kilomètres du site !).
Certaines manifestations particulièrement démonstratives nous ont enlevé tout doute à cet égard.
Il en résulte une situation pour le moins inconfortable, car ce qui est à l’origine de tous ces phénomènes a manifestement la faculté de faire intrusion dans notre quotidien. De tels évènements, pour dérangeants qu’ils soient ne semble rien devoir au hasard, mais plutôt traduire une intention, un dessein.
Nous réfléchissons aux circonstances de ces manifestations pour en isoler des dénominateurs communs.


Est paru en France en 2008, un ouvrage intitulé "La science confrontée à l’inexpliqué – dans un ranch isolé de l’Utah" (Le Mercure Dauphinois – Traduit en partie par Gildas Bourdais), sur des manifestations similaires au Col de Vence. Pensez-vous que des zones d’anomalies permanentes se trouvent dans différents endroits du monde ?
P.B : Selon nous, la réponse à cette question est résolument oui !

Nous abordons dans notre livre le cas de ce ranch isolé de l’Utah. C’est une affaire à la fois passionnante et déconcertante, à l’image des expériences qu’il nous a été donné de vivre au col de Vence ces trente dernières années. Nous avons relevé de très nombreuses similitudes entre les deux sites, mais il en existe d’autres à travers le monde tout aussi déroutants.
Le caractère hautement élusif des phénomènes dont ces sites sont le siège n’offre que peu de prise à des investigations au-delà du recueil des faits.
Dans le cas des travaux entrepris en UTAH par le NIDS (Un groupe de scientifique sponsorisé par un riche homme d’affaire), les résultats ne semblent pas être à la hauteur des moyens techniques déployés (malgré l’abondance des phénomènes, les données instrumentales recueillies sont pauvres ou peu exploitables…)

Ces sites particulièrement « chargés » nous incitent à reconsidérer le phénomène dans son entier, car il faut bien tenir compte de tous les aspects et facettes qu’il nous offre de façon si condensée et fournie. L’apparente absurdité d’un certain nombre de situations vécues par les témoins rend encore plus ardu le décryptage, comme si le phénomène s’ingéniait à nous égarer, à moins que ces agissements ne soient définitivement au-delà de notre entendement…

De deux choses l’une : soit tout ceci a une réalité objective (malgré la faiblesse des indices irrécusables comme des enregistrements obtenus à l’aide de différents appareillages dûment calibrés et vérifiés), soit nous sommes confrontés, en tout cas pour une bonne part des manifestation à caractère visuel à des « projections » d’images virtuelles, car en tout état de cause, le nombre et la sincérité des témoins ne peut nous autoriser à tout rejeter et réfuter (et nous faisons nous-mêmes partie de ces témoins, est-il besoin de le rappeler ?).

Si l’on prend le parti de considérer l’ensemble des données avec le même niveau de crédibilité, ce vaste ensemble de singularités pourrait suggérer que nous soyons peut-être en présence sur ces sites particuliers de zones se comportant comme des « sas » entre notre cadre de référence spatiotemporel et d’autres dimensions, comme si deux réalités bien distinctes (voir plus ?) se chevauchaient en interférant de temps à autre (volontairement ou non ?).
De gauche à droite Pierre Beake, Brice Barraja, Xavier Colin, Patrick Langouët et Denis Alarcon assis.
Pouvez-nous dire quelle a été la dernière manifestation insolite qui s’est produite en votre présence ?
P.B : Pour ce qui concerne les « visuels », les derniers évènements remarquables dont nous avons pu être les témoins dans l’arrière-pays vençois, s’étalent sur une période de près de deux mois, entre février et mars 2008. Les caractéristiques intrinsèques de ces manifestations sont incompatibles avec le passage de satellites, du fait de la nature des évolutions, des horaires (cône d’ombre de la terre), de l’intensité lumineuse, des couleurs observées, des arrêts et redémarrage, ou des extinctions brutales.

Le plus remarquable d’entre eux a eu lieu sur le site de l’observatoire de la côte d’azur, car filmé à l’aide d’une caméra très performante mise en oeuvre sur trépied, avec la fonction nightshot enclenchée.
Dans ce cas précis, la manifestation n’a pas été remarquée par les personnes présentes (Dont des astronomes amateurs extérieurs à notre groupe), mais c’est au visionnage de la séquence dans les minutes suivantes que l’anomalie a été remarquée (La séquence est présentée dans notre second long métrage « Ufos & Crop Circles – volume 2 » paru en juillet 2008).

D’autres évènements plus récents se sont déroulés loin du col de Vence, dans le sud de l’Angleterre début août 2009, dans le cadre de nos investigations sur le phénomène des crop circles. Nous avons pu capturer sur la pellicule à l’aide de plusieurs caméras numériques différents phénomènes particulièrement étranges. Nos amis anglais ont eu la primeur de la présentation des documents bruts à l’occasion d’un colloque international auquel nous avions été invités de longue date à donner une conférence. Nous n’imaginions nullement nous trouver dans une telle situation, aussi ces rushs ont été insérés au dernier moment à l’exposé initialement préparé !
Ces documents seront présentés et analysés de façon plus approfondie dans un long métrage actuellement en préparation et que nous devrions finaliser durant le courant de l’année 2010.
Nous retournons d’ailleurs dans les toutes prochaines semaines en Angleterre pour réaliser des interviews complémentaire à cette fin.

Pour ce qui concerne le site même du col de Vence, les derniers évènements en date remontent à la deuxième quinzaine du mois d’août de cette année, alors que nous venions juste de rentrer d’Angleterre.
Un compte rendu complet sera présenté dans la revue « Lumières dans la nuit ».
Quelle est votre conclusion sur le type de phénomène qui se produit sur le Col de Vence ?
P.B : Toute conclusion en l’état actuel de notre connaissance de ce mystère serait bien prématurée et subjective !
Il faut rester humble et poursuivre les investigations sur le terrain avec beaucoup de détermination et constance. Peut-être que nos enquêtes et témoignages, à nous et bien d’autres à travers le monde, conduiront une fraction de la communauté scientifique à ôter ses oeillères et à s’intéresser à ces manifestations pour tenter d’en comprendre la nature véritable.

___________________________________________________________ Interview faite par Internet en septembre 2009 - Avec la collaboration de Denis Alarcon
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