Présentation rapide :
Le Post-Capitalisme en tant que doctrine est une ligne politique émergente essentiellement développée par Vincent Vauclin dans son livre Le moment est venu (2009) . Cette ligne politique se caractérise à la fois par une opposition au système capitaliste, et par le refus de l’option communiste. Elle propose une alternative réaliste, fondée notamment sur le rassemblement au dessus des clivages classiques, contre les divisions politiciennes et carriéristes. En France, le Mouvement Agir pour l’Avenir est le premier mouvement politique à se revendiquer « Post-Capitaliste ».
L’origine du terme « Post-Capitalisme » :
Pour Vincent Vauclin, l’utilisation du terme « Post-Capitalisme » se justifie ainsi : “Nous vivons dans une société, dans un monde régit par la capitalisme. Envisager le monde de demain amène logiquement à se définir par rapport au monde actuel, donc par rapport au capitalisme. Et ce capitalisme est voué à disparaitre, il faut donc construire « l’après-capitalisme », d’où le terme de « Post-Capitalisme ». Ce terme permet d’ores et déjà de dépasser « étymologiquement » l’horizon idéologique qu’incarne encore le capitalisme.” (Le Moment est venu, p.117)
Concepts Fondamentaux
Le Post-Capitalisme repose sur le constat suivant : le capitalisme s’enfonce dans un cercle vicieux et destructeur, nous entrainant avec lui, en générant cinq Désordres :
Le Désordre Economique :
Le capitalisme a généré une des économies les plus absurdes et irrationnelles qui soit, fondée sur « l’accumulation quasi-pathologique de profits ». Par la finance, elle s’est détachée du réel pour devenir un système fondé sur des bases inexistantes, un « château de cartes » qui d’ailleurs s’est écroulé il y a peu. L’économie capitaliste est « apocalyptique par nature », puisque basée sur la croissance de la production, donc sur l’exploitation perpétuelle de ressources naturelles, ressources qui bien entendu ne sont pas infinies, « le système se retrouvera en panne sèche au moment précis où nos besoins seront plus élevés que jamais ». L’économie capitaliste a par ailleurs perdu sa légitimité, puisqu’elle n’a plus pour vocation de satisfaire les besoins humains, « la production est orientée à l’aveuglette sans tenir compte des priorités basiques des populations ». Pour finir, l’économie du système capitaliste est dangereuse puisque libérale, elle nécessite une déréglementation et une diminution des impôts, la disparition des Etats étant un objectif évident des libéraux. Pourtant, ce sont ces Etats qui luttent tant bien que mal contre les conséquences du capitalisme sur les populations. L’économie capitaliste est illégitime, injuste, irresponsable, irrationnelle et dangereuse. Le Désordre Economique est un des principaux facteurs qui font de la France et de la Planète des espaces de vie en sursis.
Le Désordre Social :
On peut considérer le Désordre Social comme une conséquence directe du Désordre Economique et plus généralement du capitalisme. Le Désordre Social présente plusieurs aspects. Tout d’abord il se caractérise par les profondes inégalités de richesses au sein de la société, misère qui profite au capitalisme puisqu’offrant une main d’oeuvre soumise (ex : travailleurs pauvres). Le Désordre Social se caractérise également par le conditionnement subi par les populations, conditionnement standardisant les individus et leurs besoins pour en faire des consommateurs en perpétuel état de manque, par conséquent, en perpétuelle souffrance. Le Désordre Social se présente par ailleurs sous le visage de la décadence culturelle, conséquence directe du « conditionnement consumériste » qui fait de la culture un bien de consommation standard, au détriment du Patrimoine historique et culturel des Nations et de l’Humanité. Autre facette du Désordre Social : « un désordre moral général » dû à la disparition des normes et des valeurs historiques, « fondements de la cohésion sociale et nationale ». Car dans le système capitaliste, seule prévaut la norme de « l’argent-roi », de la consommation. Les autres normes s’effacent laissant les individus sans « instances psychologiques », instances pourtant indispensables au fonctionnement de toute société. Pour conclure, le Désordre Social s’exprime par la destruction des personnalités particulières des individus, personnalités qui tendent à être remplacées par une personnalité standard, aliénante, fondée sur la productivité, la performance (définies par la management) et la consommation.
Le Désordre Politique :
Le Désordre Politique, lui aussi conséquence du capitalisme, menace les fondements même de la République. Il se caractérise d’abord par toutes les atteintes à la société aux Etats et aux Nations que provoque et accentue le capitalisme. Le libre-échange, le libéralisme économique, amènent à la disparition des Etat, provoquant ainsi des crises sociales et politiques qui finiront par aboutir à des situations extrêmes, insurrectionnelles (l’État incapable de protéger les citoyens devenant la cible de leur critique et de leur colère). Le Désordre Politique est également palpable lorsque l’on observe la disparition du sentiment national et citoyen : c’est l’extinction de la Démocratie, les citoyens ne veulent plus l’être, ne peuvent plus l’être, et ne le sont plus de fait. Pour finir, le Désordre Politique est visible à à travers l’hégémonie de l’idéologie capitaliste, néo libérale, dont semblent être prisonnier nombre de politiques dirigeants, manifestement incapables de revoir leurs dogmes.
Le Désordre International :
Perspective mondiale funeste, le Désordre International est là encore une conséquence directe du capitalisme. Il se caractérise d’abord par l’extension au niveau international des activités criminelles de type mafieuse, extension en parallèle aux déréglementations et ouvertures des frontières. Le libéralisme exigeant la fluidification des échanges par la suppression des « barrières » protectionniste, donc des frontières et des contrôles. La tâche des services douaniers n’en est que plus difficile, la mondialisation économique se fait alors aussi mondialisation criminelle. Sur le même schéma, la diminution massives du nombre de contrôles au frontières (qui n’existent plus) aggrave considérablement les risques sanitaires et pandémiques, accentuant alors les risques de propagation à grande échelle. Le Désordre International est également accentué par les inégalités de richesses et de développement entre pays qui provoquent une souffrance exprimée alors en « réaction réflexe » contre l’hégémonie (économique, militaire et culturelle) de l’Occident , via l’extrémisme et le terrorisme, et les conséquences que l‘on sait. Le dernier aspect du Désordre International est pour le moins dramatique, mais il n’est qu’une conséquence logique du capitalisme : il s’agit de la guerre. Le paroxysme du Désordre International sera atteint lorsque, ayant consommé toutes les ressources naturelles faciles d’accès, les Etats entreront progressivement en conflits pour s’approprier les dernières ressources restantes et alimenter ainsi leur économie. Car les stocks matières premières, n’en déplaisent aux idéologues néo-libéraux, ne sont pas infinis, et se font de plus en plus rares, donc de plus en plus convoités. Les convoitises se changeront en tension, qui évolueront en « guerres froides » pour déboucher sur des conflits ouverts, locaux, puis régionaux et probablement mondiaux, impliquant un nombre croissant d’Etats désireux de garantir leur croissance et leurs approvisionnements. Ces perspectives semblent sombres, mais elles ne sont qu’évidentes et logiques, c’est l’aboutissement de la logique productiviste.
Le Désordre Environnemental :
Derniers des cinq Désordres, le Désordre Environnemental est là encore un enjeu majeur du XXIème siècle. Il se caractérise par l’ensemble des atteintes du capitalisme à l’environnement, à la Nature, à la Planète et à la Vie. Il est essentiellement provoqué par un facteur inhérent au capitalisme : le mépris du vivant, le mépris de la Vie. La tendance à la marchandisation totale broie une éthique fondamentale, et nous amène à des extrémités inédites et dangereuses, par exemple les OGM, ou encore les expérimentations sur les animaux. Expérimentations de plus en plus nombreuses, mais à la légitimité de moins en moins grande, qui pourraient en partie être remplacées par de nouveaux protocoles expérimentaux excluant la souffrance animale. « Car là est le problème, la capitalisme n’intègre pas dans son fonctionnement la valeur de la Vie. Or sans respect de la Vie végétale, sans respect de la Vie Animale, il ne peut y avoir de respect de la Vie Humaine. La capitalisme a banalisé ces atteintes à la Vie, elles sont devenues partie intégrante de son mode de fonctionnement. En cela, le capitalisme, n’est pas moral. »
Autre aspect de ce Désordre, aspect le plus grave et visible : la pollution, les pollutions. Qu’elles soient de l’air, des sols, des eaux ou de la nourriture, les pollutions n’ont jamais été si répandues, elles menacent gravement l’équilibre global de la Planète, les écosystèmes et la Vie de chaque être vivant. Et là encore, la source réelle de cette pollution est le capitalisme productiviste. L’avenir de la Vie sur Terre est incompatible avec le maintien d’un système de type capitaliste, sa course à la production, à la destruction, amène le monde au bord du gouffre. « Il est temps de comprendre que l’évolution de l’espèce humaine et de notre civilisation est intimement et historiquement liée à notre environnement et à la nature. En détruisant ces derniers, c’est notre avenir et celui de notre civilisation que nous détruisons. »
Par cette analyse, le Post-Capitalisme offre une vision cohérente, claire et structurée du capitalisme. Cette analyse se veut par ailleurs actuelle et objective, il ne s’agit en effet pas de rejeter en bloc le capitalisme et ses avancées. Il s’agit simplement de considérer que le capitalisme est obsolète, et que son maintien ne peut qu’avoir des conséquences négatives sur nos sociétés : une étape est à franchir, notre civilisation est à un tournant. Le processus normal d’évolution et d’adaptation de notre civilisation l’exige : nous devons laisser derrière nous l’ère capitaliste, et entrer dans une nouvelle ère, celle du Post-Capitalisme, « c’est la concrétisation d’un processus historique ». Cette nouvelle ère se caractérisera notamment par un principe fondamental : celui du refus des dogmatismes idéologiques. En réponse aux cinq Désordres, le Post-Capitalisme propose d’impulser à notre pays une politique énergique et coordonnée fondée sur cinq Ordres.
L’Ordre Economique :
Préalable indispensable à la transition Post-Capitaliste, l’Ordre Economique se caractérise par une économie viable, et à la hauteur des enjeux du XXIème siècle.
L’économie sera donc axée sur « une recherche permanente d’efficacité et de rationalité », et nécessite par conséquent une sortie du système économique capitaliste, et une libération des dogmes dépassés qui pesaient de plus en plus sur l’économie. « L’économie est une chose trop sérieuse pour qu’on la confie aux capitalistes. Elle est aussi trop sérieuse et trop importante pour qu’elle soit soumise à une idéologie, qu’elle soit capitaliste ou autre. »
L’Ordre Economique rendra donc à l’économie sa vocation originelle : satisfaire les besoins humains individuels et collectifs, dans une logique avant tout rationnelle, non idéologique comme ce fut le cas auparavant. Il s’agit par conséquent de placer l’économie sous l’autorité de l’Etat, pour que l’intérêt de tous soit enfin pris en compte. L’économie pourra être alors orientée efficacement, permettant notamment d’effectuer enfin une réelle transition écologique. La totalité des acteurs économique travailleront, directement ou indirectement pour l’Etat, laissant alors le chômage structurel au passé. L’Ordre Economique sera également caractérisé par une relocalisation des activités économiques. L’Ordre Economique se fonde non pas sur une économie hégémonique, centralisée et uniforme, mais sur une multitude d’économies locales (donc réellement adaptées aux besoins et aux contextes locaux), reliées entre elles et coordonnées au niveau national, formant un ensemble cohérent.
Enfin, évolution majeure : l’Ordre Economique fera évoluer l’économie en optant pour une autre politique d’exploitation des matières premières. Par le recyclage systématique et l’optimisation de la production et de la distribution, les ressources naturelles se verront préservées au maximum, à l’inverse du modèle productiviste actuel. L’avènement de l’Ordre Economique, c’est l’avènement d’une économie maitrisée, enracinée dans la réalité, une économie adaptée à l’Homme et la Vie, une économie raisonnable, qui n’est plus guidée par l’accumulation quasi-pathologique de profits, mais plutôt par la volonté commune de tous ses acteurs d’oeuvrer à la satisfaction des besoins de tous.
L’Ordre Social :
L’Ordre Social représente, comme son nom l’indique, la dimension sociale de la société Post-Capitaliste. Il est une conséquence de l’Ordre Economique, ce dernier permettant d’assurer la satisfaction des besoins fondamentaux des individus, et une atténuation des inégalités. Les identités individuelles se trouvent mises en valeur, et chaque individu peut participer à l’activité économique,le chômage est inexistant.
Ainsi, l’Ordre Economique génère l’Ordre Social en garantissant le Présent et l’Avenir à la société et aux individus.
Par ailleurs l’Ordre Social se caractérise par la disparition du conditionnement consumériste (l’économie n’ayant plus besoin d’écouler des stocks de produits inutiles), par l’extinction du matraquage publicitaire. Les individus n’auront alors plus pour objectif principal la consommation à outrance, et pourront développer leur propre idéal d’existence, loin d’un conditionnement néfaste aux individus comme à la société dans son ensemble. Et l’on peut logiquement penser que l’atténuation profonde des inégalités et des difficultés socio-économiques amènera une atténuation des discriminations et des rancœurs auparavant générées par ces difficultés. Une fois encore, l’Ordre Economique sera un facteur de cohésion et de stabilité sociale, donc d’Ordre Social.
Un autre volet de l’Ordre Social réside dans la réintroduction de normes et de valeurs dans la société, non pas des normes restrictives, mais un ensemble de principes fondamentaux structurants et sécurisants les individus, et donc la société.
Il faut redonner des repères aux individus, un cadre normatif garantissant une base commune à tous, renforçant alors la cohésion sociale et nationale.
Pour finir, l’Ordre Social se caractérisera par une grande politique culturelle destinée à développer les facultés de chacun et à fournir à tous les moyens de s’épanouir intellectuellement et culturellement. Ainsi disparaitra la « sous-culture consumériste ».
L’Ordre Social produit ainsi une société de « bouillonnement » intellectuel, d’échange, de création artistique permanente, et donc un contexte d’excellence culturelle et de progrès qui ne peut être que bénéfique à la société et aux individus.
Par cette combinaison de facteurs, l’Ordre Social instaurera une société de cohésion sociale réelle, donc une société profondément stable, et réellement citoyenne.
L’Ordre Social n’est plus subi, il n’est pas contraint, il devient alors voulu, compris de tous et même souhaité par tous.
L’Ordre Politique :
L’Ordre Politique est un fondement majeur du concept Post-Capitaliste : il en est l’instigateur et le garant.
Il sera caractérisé par une République forte, un Etat laïque et souverain, sur lequel aucune instance supranationale ne pourra avoir autorité. La sauvegarde de la souveraineté nationale fait donc partie des points primordiaux de l’Ordre Politique.
Deuxièmement, l’Ordre Politique s’appuiera sur un rassemblement de la Nation, au delà des clivages traditionnels.
Les divisions politiques sont un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre.
En se basant sur une idée simple :
Nous avons entre nous plus de points communs que de différences.
Les enjeux sont tels que le rassemblement est une priorité et un principe logique, naturel. Il se fera bien entendu dans le strict respect de la diversité et dans une optique démocratique.
Le Post-Capitalisme est un concept inédit qui refuse dans ces principes les dogmatismes, cela se retrouve dans l’Ordre Politique qui instaure une pratique politique fondamentale : l’Evolution Permanente.
Aucun système, aucun concept, aucune idéologie ne peut en effet se prétendre idéal, ni totalement efficient. Les erreurs doivent être identifiées au plus tôt pour ensuite être corrigées. En conséquence, l’Ordre Politique instaure l’application nécessaire de « l’Evolution Permanente », caractérisée par la recherche systématique d’erreurs, par le débat, la critique, la correction, la mise à jour, et donc l’évolution permanente du Post-Capitalisme, qui doit impérativement s’inscrire dans le pragmatisme plutôt que dans le dogmatisme.
Et cette évolution s’accompagnera pour réaliser l’Ordre Politique d’une affirmation des souverainetés individuelles et citoyennes.
La multiplicité des souverainetés individuelles est en effet le meilleur contre-pouvoir qui soit.
Car la Démocratie ne sera réellement Démocratie que lorsque les citoyens seront réellement Citoyens. La renaissance du sentiment de Citoyenneté est donc un projet phare de l’Ordre Politique, et s’appuiera sur un inévitable renouvellement de la pratique politique et militante : l’Action.
Agir partout, pour tous, tout le temps, et ensemble. C’est cela aussi la Politique. Et c’est là le premier acte constitutif de l’Ordre Politique.
Ainsi l’Ordre Politique s’affirme comme fondamental et générateur de Démocratie, garant d’Indépendance, de Liberté et de Souveraineté.
L’Ordre Politique, c’est l’aboutissement de la République, et son plein accomplissement.
L’Ordre International :
La mise en place de l’Ordre International est une condition vitale à la pérennité de notre civilisation. Il s’agit en effet d’éviter de sombrer vers le chaos qui se profile avec le Désordre International. Cette mise en place ne sera totale que lorsque l’intégralité des pays auront enclenché le processus de transition vers le Post-Capitalisme. A partir de ce moment, grâce notamment à l’Ordre Economique, le monde se trouvera débarrassé de cette dangereuse course au ressources naturelles qui se profile. L’Ordre International ira à l’encontre de la tendance actuelle, celle du « Nouvel Ordre Mondial » fondé sur des principes néolibéraux, liberticides, d’hégémonie mondiale, d’antidémocratisme. La solution au Désordre International passe obligatoirement par la souveraineté et l’entente éclairée d’Etats Démocratiques, et donc par la Citoyenneté pleine et active pour tous les peuples du monde.
Les souverainetés nationales doivent préservées intégralement, la défense de ces souverainetés est un volet majeur de l’Ordre Interantional. L’entente, la compréhension et la coopération doivent prendre le pas sur l’obligation, la contrainte aveugle, et la supranationalité antidémocratique.
Ainsi, il s’agit de bâtir par l’Ordre International une nouvelle voie de coexistence au niveau mondial. Les Nations se trouveront valorisées et respectées, la tendance au mondialisme sera stoppée : le Post-Capitalisme n’ira pas à l’encontre de l’Histoire.
L’Ordre Environnemental :
L’Ordre Environnemental est peut-être celui qui reflètera le plus l’évolution civilisatrice portée par le Post-Capitalisme. Il représentera une révolution en terme de développement humain. Il découlera en partie naturellement de l’Ordre Economique et de son mode de production relocalisé, viable et humain. Son objectif principal : rendre notre impact (négatif) sur l’environnement le plus minimal possible, et à tout les niveaux. La production énergétique se fera progressivement uniquement par des énergies propres et renouvelables (éolien, hydroélectrique..), et sera décentralisée au maximum pour limiter les déperditions énergétiques dues au transport. L’Ordre Environnemental lancera une grande politique d’optimisation énergétique dans tout les domaines de la société. L’établissement de l’Ordre Environnemental est une étape significative dans l’Histoire humaine : il signe la fin de l’anthropocentrisme de l’Homme. Nous devons établir un rapport d’osmose, de complémentarité et de respect envers la nature dans sa globalité.
L’Ordre Environnemental place la Vie au dessus des considérations de profit ou de rentabilité, la Vie et sa préservation sont des priorités, il s’agit là d’un enjeu essentiel et historique. La lutte contre les pollutions de toutes origines sera intensive, la production alimentaire se verra réorganisé pour à la fois la débarrasser des gaspillages, limiter au maximum la souffrance animale et son exploitation, et la rendre naturelle, tout simplement. Dans cette même logique de respect de la Vie sous toutes ses formes, l’Ordre Environnemental introduira le soucis permanent de lutter contre les atteintes à la dignité animale, en limitant au maximum les expériences sur ces animaux, et en généralisant une attitude de respect vis-à-vis des autres espèces. L’Ordre Environnemental est une composante majeure du Post-Capitalisme. Respecter l’environnement et les autres espèces est un devoir moral, et vital, pour l’Homme, surtout après l’action extrêmement nocive et négative qui fut la sienne au cours des derniers siècles. La Terre ne nous appartient pas. (…) Il est temps d’arrêter de penser le monde comme au service de l’Homme, car c’est un tel comportement qui nous a amené à la situation critique à laquelle nous sommes aujourd’hui confronté. La Terre n’est pas notre terrain de jeu, elle est notre lieu de Vie, comme celui des autres espèces dont nous dépendons pour survivre.
Par ces Cinq Ordres, le Post-Capitalisme offre une réponse cohérente et organisée au déclin que nous vivons. Il est intéressant d’observer que le Post-Capitalisme se distingue de tout ce que nous avons pu connaitre jusqu’ici en terme de concepts et d’idéologies : le Post-Capitalisme est évolutif (donc non dogmatique), s’appuie sur un constat de Désordres dont l’existence est établie, il est fédérateur. Facilement accessible, il s’avère réussir à se placer au dessus des dogmes classiques dépassés, il représente ce que que nous attendions tous : l’Alternative .
Source : http://post-capitalisme.com
De : agir-pour-lavenir