Le site en construction de mon école exigeant un bac plus quinze en informatique pour configurer quoi que ce soit, je ne peux résister à publier ici
la poésie de Chloé, après celle d'Eva. Guidée par René Char, Henri Michaux et le trop méconnu Jean Follain, elle a écrit ceci dans une inconsciente acuité, la plume conduisant ses mots comme l'a dit Gombrowicz...
Les tambours que la pluie tapèrent
Lamentation de la guerre
Muraille de langueur
Annonciatrice de malheur
Ne sont plus que vestiges
Qui souhaitent se réveiller
*
Inconsciemment
Les hommes font et font encore
Sans se rendre compte que
Déjà le feu des coqs a brouillé
Le feuillage de leur mémoire
A brûlé par la folie opaque et humaine
*
Ce grand silence liquide
Qui plane sur la mer
Et les matelots polonais
Mais sur le mât fleurit le bonheur