Fondamentalement, le développement durable apparaît comme une question d'optimisation des ressources. Celles fournies par l'environnement, d'abord, qu'elles soient renouvelables ou non. Celles liées à l'activité économique et financière, qu'il s'agisse de recettes (qu'on peut accroître) ou de dépenses (qu'il est possible d'orienter à la baisse afin d'améliorer la rentabilité des projets). Dernière ressources, et non des moindres, puisqu'elle se situe au coeur des enjeux concernés : l'humain.
Or la dimension sociale du développement durable est souvent occultée, quand celui-ci n'est pas purement et simplement assimilé à la préservation de l'environnement. Il s'agit pourtant d'une erreur d'appréciation, les besoins, les désirs, les comportements des uns et des autres constituant le facteur décisif pour ce qui concerne le succès ou l'échec des projets durables. La technique ne peut pas tout, même si elle a son rôle à jouer, et la façon dont la population s'approprie les thématiques en jeu est à la fois un puissant moteur d'évolution et une incitation pour les autres parties prenantes (entreprises, administration, etc.)
C'est pourquoi les missions de conseil en développement durable conduite par 3zeco intègrent systématiquement la prise en compte de cette dimension sociale et participative, notamment à travers des outils collaboratifs de type Web 2.0. pour la récolte, la diffusion et les échanges d'information. Car évaluer les ressources dont on dispose est certes indispensable... mais risque de perdre en efficacité si les premiers concernés (salariés, consommateurs) ne s'emparent pas de ce savoir comme préalable à leur passage à l'action.
Optimiser ses ressources appelle ainsi d'abord à les évaluer, ensuite à partager ces connaissances. Rappelons d'ailleurs que différentes études ont prouvé que la mesure d'une consommation faisait baisser celle-ci de 5 à 15 % ! Sans compter que ce partage de l'information est la meilleure garantie de création d'une dynamique globale, clé des succès à venir...