Alors qu'Apple peut exulter, et qu'Amazon doit actuellement être en train de ramer pour rattraper les morceaux, Google aurait choisi de devenir conciliant et un peu plus flexible, pour s'assurer la bienveillance des éditeurs.
Depuis une année, Google Editions, le service de librairie en ligne de la firme, est évoqué, avec une arrivée courant 2010 en Allemagne, par exemple. Et alors qu'Apple offre de reverser aux éditeurs 70 % du prix de vente unitaire d'un ebook, Google aurait réévalué ses tarifs, en passant de son offre comprise entre 63 et 66 % du prix. Le reste allait dans sa poche, évidemment, mais les récents événements ont motivé la société à basculer définitivement à 70 % du prix reversé à l'éditeur.
En outre, une fonctionnalité de copier-coller serait mise en place, ainsi que la possibilité d'imprimer les textes trouvés sur Google Editions. Et si les quelques pourcents grapillés ne semblent pas peser pour beaucoup, les analystes estiment que l'on par de millions, si ce n'est de dizaines de millions de dollars supplémentaires pour les éditeurs.
Pourtant, la prudence est toujours de rigueur : les trois revendeurs que sont Amazon, Google et Apple pourraient se trouver dans l'obligation (ou simplement en avoir envie) de monter leurs tarifs ce qui ne manquerait pas d'étouffer le marché émergent de l'ebook.
Pourtant, contrairement au Kindle, l'iPad est en mesure de faire d'autres choses que lire des livres. Et si le coup est dur pour Amazon qui en vendant à bas prix tentait surtout de gagner des parts de marché, la société reste tributaire de ce que les consommateurs achètent son appareil (ou de leur offrir des appareils ?)et continuent de se fournir en livres numériques via sa plateforme.
On attend vraiment avec impatience ce qui pourra se passer en France...