En effet, les personnages Ben et Gus de la pièce étant des tueurs à gages, la troupe a décidé d'envoyer à différents organes de presse régionaux, des petits cercueils en carton contenant une balle (à blanc) de fusil et la note « Ben et Gus vous donnent rendez-vous bientôt ».
La référence qui n'était pas très explicite (voire pas du tout) n'a pas été relevée par les journalistes qui ont prévenu la police. Un journaliste a expliqué à l'AFP que la police avait pris tout cela « très au sérieux » ajoutant « ils ont fait passer des patrouilles devant chez moi toute la nuit ». Il a aussi confié que ce petit colis lui avait « fait vraiment froid dans le dos ».
Le président du théâtre Philippe Habart a expliqué qu'il ne s'agissait que d'une « opération de pub originale, qui n'a pas été comprise en tant que telle » ajoutant « On n'est pas des délinquants, on n'est pas dangereux. C'est dommage, ça devait être sympa, ça l'est de moins en moins ». Il a précisé que les rédactions recevraient une lettre d'excuses.
Cela dit, le parquet a estimé qu'il y avait un délit caractérisé de menace de mort et les deux personnes à l'origine de cette campagne de publicité auront droit à un rappel à la loi.