D’une part c’est une histoire d’amour
« D’autre part » une vision pessimiste du monde
« Eteins la lumière et montre-moi ton coté sombre » comme le disait Axel Baueur, Luke l’a éteinte cette lumière, une facture pas payée et du coup, il voit le monde avec une chandelle qui se consume bien trop vite ! Pas étonnant qu’avec cette source de lumière, il voit le monde sous cet angle et maintenant il entend des rires seulement dans ses rêves parce que « nos cœurs sont ivres de colère, faits de centre et de poussière ».
Un album trouble
L’espèce humaine, la condition humaine est un champ de mines que les artistes (surtout les français) aiment exploiter à outrance. Or, même si en effet, les victimes ont besoin d’un porte-parole, les messages de Luke ne sont pas très optimistes. Un album sombre limite glauque qui remet finalement le couvert sur la relation que nous entretenons les uns avec les autres. D’autre part est un reportage en voix off des émissions du type Confession Intime où personne ne se comprend, personne n’aurait même les outils pour se comprendre.
Un album qui donne complètement dans ce fatalisme exacerbant du « c’est la vie » comme si en effet nous n’étions que des robots pris par la peur de mourir et du coup voguant vers une vie pour rien devenant locataire de notre âme. Un album donc acariâtre, hasardeux, caricatural, voire hyperbolique alors que les airs sont sympathiques. Un contraste qui laisse un goût amer en bouche.