« Ce devrait être appliqué à tous les livres parce que la création d'une culture de la lecture doit avoir un sens », explique Stephan Erasmus. Selon lui, cette abolition serait un moyen d'accroître l'accès à l'éducation. Si le gouvernement accédait à cette demande, certes l'État recevrait moins de revenus, mais au moins cela encouragerait fortement la lecture.
Et au moins sur les livres scolaires, que les étudiants doivent acheter.
Sur l'année 2008, l'Afrique du Sud représente un marché de 1,2 milliard de rands (soit 113.765.642 €) et à l'heure actuelle, la TVA rapporte à l'État 274 millions de rands. Une perte qui serait largement compensée par l'amélioration de l'alphabétisation.
Pour le moment, le gouvernement n'a pas souhaité faire de commentaires sur ce projet, mais il fait écho à une pétition que l'ancien ministre des Finances Trevor Manuel, avait rejetée en 2004 : si cette dernière avait obtenu 100.000 signatures, toujours pour la suppression de la TVA sur les livres, le ministre avait estimé que seuls les riches profiteraient d'une telle mesure.