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La végétation sous l’homme

Publié le 16 février 2010 par Sheumas

J’ai déjà signalé que l’un des principaux motifs sur lesquels je voulais m’exprimer à l’origine dans « L’Organisme » était celui de la proximité entre l’homme et l’animal. Le thème n’est pas nouveau et le lecteur pense évidemment aux fables de La Fontaine. Mais il faut aussi rappeler le travail que mènent dans leurs romans les caricaturistes que sont Balzac ou Hugo. N’oublions pas non plus la conception matérialiste de Diderot qui, dans « Jacques le Fataliste », écrit l’analyse suivante, que j’aurais bien placée en exergue à mon livre :

« Le tout change sans cesse. L’homme n’est qu’un effet commun, le monstre un effet rare, tous les deux également nécessaires, également universels. Et qu’est-ce qu’il y a d’étonnant à cela ?

Tous les êtres circulent les uns dans les autres, par conséquent, tout est dans un flux perpétuel, tout animal est plus ou moins homme, tout minéral est plus ou moins plante, toute plante est plus ou moins animal, il n’y a rien de précis en nature. »


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