Mauvaise conduite pour Andy Powell

Publié le 15 février 2010 par Aguirrenico

Hulk ? Non, Andy Powell. A jeun.

Après une victoire comme celle de samedi face aux Ecossais avec son scénario complètement dingue, on comprend que les Gallois aient eu envie de festoyer. Comme sur le terrain, Andy Powell a tout donné au cours de la petite party des Diables rouges. Et plutôt que de rejoindre à quatre pattes sa chambre, le gaillard des Cardiff Blues s’est dit qu’une virée en voiturette de golf – piquée à l’hôtel – lui ferait le plus grand bien. Résultat, la police l’a arrêté aux abords d’une station service – ah cette satanée manie de refaire les niveaux – sur le point d’emprunter l’autoroute. Pas en contre-sens, un bon point pour Andy, mais dans un état poliment qualifié « d’ébriété avancée » par les forces de l’ordre. Résultat ? Viré de la sélection galloise jusqu’à la fin du tournoi le gars Andy. Ses mésaventures font le délice de quelques rugbymen à la plume acerbe, à l’image de Will Carling, l’ancien capitaine du XV d’Angleterre, hilare devant cette photo posté sur le site rucku.com avec ce commentaire « la nouvelle voiture de patrouille de police écossaise ». D’autres, plus charitables comme l’ailier anglais du Stade français Ollie Philips, voient en Andy Powell le survivant d’une époque révolue du rugby. Effectivement, une fois la nuit et la bouteille entamées dans de larges proportions, des joueurs ont parfois eu tendance à utiliser des véhicules peu appropriés. Ainsi, Jean Glavany, ancien ministre de l’Agriculture sous le gouvernement Jospin, me racontait il y a quelques années une soirée passée en Argentine avec l’équipe de France alors en tournée, qui s’était terminée avec un des Bleus, dont il tut le nom, sur le tarmac d’un grand aéroport au volant d’un véhicule de service, empruntés pour rejoindre plus vite l’avion ! Fut-il sanctionné ce joueur ? Pas vraiment puisque la Fédération française mit tout son entregent à le faire libérer et à camoufler l’affaire.  Andy Powell n’a pas eu ce coup de pouce. Les Bleus de Marc Lièvremont peuvent, eux, s’en réjouir dans la perspective d’affronter les Gallois vendredi 26 février.