Un samedi à la campagne
En fait, je me dis que j'aurais dû titrer « une semaine à la campagne », voire « ma vie à la campagne ». Car oui, vivre dans les Vosges, c'est vivre dans la campagne. Et ce samedi, comme d'habitude, j'aurai passé plus de temps chez les paysans vosgiens que chez les ouvriers sochaliens.
Le bus nous récupère, Jos et moi à Épinal, tandis que quelques personnes font la connaissance des restes de sapins de Noël dans un caddie.
Souffrant du dos, de l'épaule et du cou (rien que ça !) depuis plusieurs jours, je reste un peu dans mon coin, sauf quand il s'agit d'échanger sur ma cité. Je prends des nouvelles de Ludo et là, on se rend compte que le bus a oublié de faire un arrêt !! Ludo se débrouille donc seul de son côté.
Le temple Bonal
Au stade, l'attente est longue, avec quelques surprises. Plein de petites discussions, j'entends qu'on se moque de ma saxo turbo par ici, de mes innombrables maladies par là. Les stadiers filtrent à mort, la fouille est serrée. Certains sont même obligés de se déchausser. Et d'autres rentrent bien en retard. Et les filles prennent d'assaut les toilettes.
Les 300 (*2) nancéiens
Avec 8 bus et quantité de voitures individuelles, environ 600 nancéiens remplissent le parcage et donnent de la voix, chants pour Nancy ou insultes envers Sochaux, ça marche à tous les coups.
Sur le terrain, Nancy ouvre le score en première période par l'intermédiaire de Dia ! Sochaux égalise en seconde période. Chaque équipe aura eu sa mi-temps, le nul est logique.
La sortie du stade est un peu mouvementée et le bus, allégé en alcool, me ramène dans ma campagne natale.