« Carpaccio de thon rouge », « thon rouge façon tatali » : certaines cartes de restaurants ou étals de poissonniers proposent encore cette espèce. Les militants de Greenpeace de 24 villes ont été dialoguer avec les commerçants samedi 13 février, pour leur demander quelle sorte de thon ils vendent, l’origine de leur marchandise, et les inciter à prendre l’engagement de ne plus servir de thon rouge de Méditerranée.
Les militants ont généralement été très bien accueillis par des restaurateurs et un public déjà sensibilisés. Par exemple à Toulouse, deux grands chefs ont signé l’engagement de ne plus servir de thon rouge : le chef Bruno Gallou du restaurant la Tropézienne et Frank Rénimel, du restaurant La Tropézienne (voir photo). La mobilisation des citoyens et des commerçants ce samedi doit rappeler au gouvernement l’urgence de la menace qui pèse sur le thon rouge. C’est maintenant qu’on doit agir, pas dans 18 mois !