Les lycéens lancent une votation contre les réformes de Luc Chatel

Publié le 15 février 2010 par Michelmi

L'objectif est de s'opposer aux réformes lancées par le gouvernement...

Des organisations de jeunesse organisent à partir ce lundi 15 février 2010, jusqu'à la fin mars 2010 une consultation citoyenne auprès des lycéens.

La carte scolaire, l'orientation et suppression de postes. Trois thèmes forts sur lesquels tous les lycéens de France vont être appelés à se prononcer à partir de lundi 15 février 2010 dans le cadre d'une votation citoyenne voulue par sept organisations, dont l'Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl), les deux principaux syndicats lycéens.

La votation, pourra s'effectuer par voie papier ou sur internet. Des bureaux de vote seront installés dans différents lycées généraux, technologiques et professionnels.

Les organisateurs du vote les Jeunes Verts, les Jeunes communistes, les Jeunes radicaux de gauche, le Mouvement des jeunes socialistes et la Jeunesse ouvrière chrétienne entendent mobiliser 50.000 jeunes pour organiser la votation partout en France.

Pour les organisations lycéennes, l'objectif est clair, « Il s'agit de montrer au ministre de l'Education nationale que la majorité des lycéens refuse sa politique » et qu'il est nécessaire de « changer de cap ».

L'orientation de l'initiative ne fait pas de doute. Les lycéens « sont appelés à choisir entre deux visions de l'éducation », peut-on lire sur le site dédié à la votation. « D'un côté celle du gouvernement qui s'enfonce jour après jour dans sa logique comptable, et de l'autre côté celle d'une école de la République gratuite, démocratique, garantissant un véritable droit à la réussite pour tous ».

Vote proposé :

  • des profs à la sauce Sarkozy, moins nombreux, moins formés et, de l'autre, les moyens d'obtenir un diplôme qui permet de s'en sortir.

Autre vote proposé :

  • pour une carte scolaire qui garantit l'égalité ou pour la concurrence entre lycées d'élites et lycées ghettos.

Lancée à un mois du premier tour des régionales, l'initiative risque de créer des remous.