Mardi sur TF1 le rendez-vous immanquable que je ne manque pas, Dr House. Deux excellents épisodes qui nous permettent d'entrer dans l'intimité du toubib et l'enterrement de son père nous fait connaître sa mère. Par ailleurs le personnage du détective privé introduit dans le scénario offre des perspectives d'ouverture hors du milieu hospitalier qui pourraient être intéressantes. Une série à suivre, plus que jamais.
Jeudi sur W9 une piqûre de rappel avec une rediffusion du célèbre Da Vinci Code, le film de 2006 réalisé par Ron Howard avec Tom Hanks et Audrey Tautou. Le bouquin m'avait déjà séduit en son temps, un peu de vrai mêlé à beaucoup de légende qu'on laisse mijoter accompagné de bribes de religion, de complot millénariste et d'illuminés bien gratinés. Une recette qui tient au corps - à défaut d'esprit - et vous retient facilement devant l'écran.
Vendredi la fine équipe du NCIS sur M6 me retient - un peu - devant mon poste. Néanmoins la nouvelle orientation prise par la série m'inquiète, nos héros pétillants de malice ont fait connaissance avec la nouvelle équipe de Los Angeles et le charme semble rompu, nous étions ce soir dans un épisode quelconque et banal d'agents secrets avec fusillades. J'espère me tromper quant à l'avenir de cette série.
Samedi après-midi de rugby sur France2. On débute avec Pays de Galles/Ecosse, rouges contre bleus. Beau match car très disputé, les deux équipes se démenant comme des diables rouges ! Beaucoup d'erreurs tactiques des deux côtés, mais un final hallucinant où les Gallois largement menés durant toute la partie arrachent la victoire dans les dernières secondes, sauvant ce qui aurait été la première grosse surprise de ce tournoi. Echauffé par ces 80 minutes, j'enchaîne avec France/Irlande inquiet de voir ce que nos Bleus allaient faire contre ces redoutables Verts. On a vite vu, des français époustouflants, intraitables en défense et hyper-costauds devant, déployant du jeu contrairement à leur premier match, habiles au pied mais un peu trop juste en touche, une équipe qui a le potentiel pour gagner ce Tournoi et faire un Grand Chelem ? Les
Irlandais atomisés, broutais leur rugby, le nez dans le trèfle et leur défaite n'en rendait que plus savoureuse notre victoire. Allez les petits ! Le soir j'étais encore sur mon petit nuage de satisfaction éhontée et sans réfléchir plus loin je me suis branché sur France3 pour un téléfilm au titre alléchant Le pain du diable. Adaptation d'un fait réel, l'intoxication alimentaire dans une petite ville de province, de dizaines d'habitants, à cause du pain. Pas particulièrement bien joué, plutôt lourdingue, bref j'ai failli moi aussi succomber à l'ingestion de ce croûton presque rassis.Dimanche midi sur France5 je me refais une santé avec Les escapades de Petitrenaud et un charcutier parisien qui nous mettait l'eau à la bouche avec ses pâtés en croûte et autres charcutailles. Quand ma femme me convia à passer à table j'étais à deux doigts de succomber à des vertiges hallucinatoires où saucisses et pâtés jouaient les premiers rôles. Quelques heures plus tard, suite du Tournoi, Italie/Angleterre, de petits Anglais s'imposent chez des Italiens pas bien grands au terme d'un match assez fade après ce que nous avions vu hier, mais tout cela est bon pour l'avenir du XV de France dans ce Tournoi. Le soir, les JO de Vancouver ayant envoyé l'Inspecteur Barnaby
en vacances, je me branche sur France4 pour revoir Crush, le club des frustrées, un film de John McKay de 2001. Le titre est un peu nunuche et même trivial, mais il résume bien la situation tout de même. Un film résolument romantique avec une Andie MacDowell qui excelle dans ce genre et n'est pas si loin - toutes proportions gardées - de 3 Mariages et un enterrement. Une bonne soirée somme toute.