La reproduction deviendra l'arme fatale de l'artiste Thierry Ona.
Cet article, paru dans le Midi-Libre (voir ici), raconte l'histoire d'un artiste contemporain, né en Algérie et vivant dans les environs de Montpellier, qui s'est fait connaître, dans le monde entier, grâce à la commercialisation des reproductions de ses oeuvres, aux couleurs chaudes du midi.
Ona estime "que la repro c'est bien si ça peut permettre de se
faire connaître. J'ai personnellement autant de plaisir à vendre une
repro qu'un original. Le but étant de faire connaître au plus grand
nombre la peinture contemporaine."
Son histoire nous offre des enseignements. Tout d'abord, son expérience valorise les repros qui sont d'excellents outils de diffusion de son art et construction de sa notoriété. Si bien qu'aujourd'hui, il serait le meilleur vendeur mondial (en tout cas reconnu comme tel en 2006 et 2007). Ensuite, cette notoriété établie, l'artiste peut se consacrer à d'autres projets d'exposition de ses oeuvres originales dans des galeries prestigieuses dans le monde entier.
Bref, la vente de reproductions n'est pas incompatible avec la vente d'oeuvres originales, bien au contraire.