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Certains, au portefeuille (boursier?) conséquent, nous vantent régulièrement les bienfaits de leur mondialisation, où les capitaux peuvent se déplacer (sans papier) à la vitesse d'un clic de souris et ni vu ni connu jt'embrouille. Ce sont les mêmes qui nous font à longueur de télés et médias carpette, la morale à nous autres, les gens, la Masse anonyme indigène et de plus en plus indigente. "Soyez-réaliste voyons, réfléchissez (si vous le pouvez, sinon n'ayez crainte on le fait pour vous) ça ne peut plus continuer comme cela" Et bien chiche justement, vous avez entièrement raison- ça ne peut plus continuer comme cela- mais peut-être que c'est sur les méthodes que l'on risque -comme toujours- d'être en désaccord.
Il suffit en effet, des banquiers maitres du monde qui crient sur tous les toits (de Davos et compagnie) à la liberté d'exercice de leur grand art et qui pleurent des larmes de crocodile après avoir joué et perdu au poker menteur et entrainé des millions de gogos dans leur chute. Ce qui leur permet au passage de ne rien sentir du choc de l'atterrissage vu qu'ils se servent des autres- nous autres- comme airbag.Il suffit, de ministres passant allègrement des directoires de sociétés à manches longues pour les salons nationaux, certains d'ailleurs adeptes du: pourquoi se gêner en si bon chemin, exerçant les deux activités en concomitance, plus pratique pour les affaires. Ainsi l'Etat et ses lois, propriétés d'un peuple et fruits du travail, des luttes et des souffrances de générations de femmes et d'hommes refusant la honte et l'esclavage, par d'habiles supercheries engraissent quelques beaux parleurs (oh combien d'avocats en politique...) pour qui le seul intérêt est le leur, tout en vocalisant - ils savent si bien manier la dialectique- que: "les français pensent que, les français veulent qu'eux etc etc et que main sur le coeur et trémolo dans la voix ils vont se sacrifier au service de la nation.
Dans quelques semaines, de préférence pendant que la peuplade glissera sur la crème solaire, on nous refera comme chaque année, le plan saisonnier des décrets sous parasol.Cette fois ce sera du genre: dame! va falloir travailler plus les gars! ça peut plus durer comme ça si vous voulez continuer à être de dignes pauvres , et comme il est hors de question- un peu de décence tout de même- qu'on s'en prenne aux bourses des copains, on a pensé à vous, les plus nombreux, pour casquer. D'ailleurs, vous avez l'habitude, non?. Et puis, on a un argument imparable, rendez-vous compte vous vivez de plus en plus vieux! C'est quand même fort cette affaire là. Remarquez, c'est aussi sacrément bien pratique pour les potes de la bouffe en kit et du médoc en toc, ils se font un max de tune là dessus. et puis tous ces vieux tremblotants et rade autant, va falloir les loger, les torcher, et s'il leur en reste, les petits actionnairer. Là encore, le concept très tendance de l'aide à la personne fait les beaux jours de quelques habiles commerçants qui tout en s'en mettant plein les poches (personnel corvéable et bon marché, ratio coût profit... plus plus), si vous avez des relations bien placées, vous donnera droit à la médaille du bon samaritain...et entre nous, le ptit ruban à la boutonnière, toujours montré et jamais démodé , ça habille son homme.
On nous signale sur nos téléscripteurs que selon des études sérieuses, au cours de sa vie (dans une société "évoluée"...) un homme sur deux fait un cancer et une femme sur trois, bon d'accord, vous me direz, grâce aux labos (qui vous disent merci) certains vont s'en sortir , mais déjà ça fait du ménage et un créneau chez assurance vie, pompes funèbres, et accessoires divers. La pénibilité au travail (pléonasme?) est également à prendre en compte etc. Bref il existe tout un tas de paramètres qui font que finalement pour quelque centenaire exhibé dans la page fait divers du quotidien local, combien de "jeune" retraité qui aura cotisé pour les pissenlits? et encore, je ne vous parle pas d'une bonne guerre bio, ce qui est quand même, rapport qualité prix,toujours le plus rentable pour ceux qui comptent les points.On y pense, on y pense.
Enfin, moi ce que j'en pense...C'est lundi! et l'autre pas.