Saint Valentin de Montmorency

Par Laurent Baraou

Saint Valentin, jour de l'Amour, donc du poisson... (ne me demandez pas pourquoi, quoi queue...), l'idée d'un petit plateau d'fruits d'mer lancée par mon épouse (l'idée, pas le plateau bande de nazes) remporta tous les suffrages. Aussitôt dit, aussitôt fait, la voila partie au marché s'enquérir de quelques mollusques et autres crustacés décapodes prêts à s'offrir sous nos sévices.
Elle ignora la moule, trop iodée à son goût... y préféra l'bigorneau dont on suce l'opercule... (ne cherchez pas de grivoiseries ou une quelconque contrepèterie là d'dans, y'en a pas (pas d'ça chez nous !), jeta son dévolu sur une praire de vernis mais, ça n'a aucun rapport, fit fi des œillades en amandes de la palourde, et revint avec ça :


Pour cette partie d'pêche improvisée, L'expression de Gneiss 2005 du Domaine de l'Ecu de Guy Bossard s'imposait, tout comme la joute iodée qu'il engageât avec les huitres, à grands coups de nacre sur les gencives, pour terminer presque miellé sur la chair des crevettes. N'en déplaise aux esthètes buveurs d'étiquettes, ce Muscadet polyforme est un Grand Vin.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Va falloir attendre 1 an maintenant avant de trinquer à nouveau à l'amour.
Non !!!, c'est vraiment trop con cette Saint Valentin. J'm'en va m'en "péter" une sur le champs.
A bientôt, j'vous raconterai...
Alain de Montmorency