Walter essaie de survivre dans une Italie des années 90 embourbée dans l'autosatisfaction.
Ancien vendeur en librairie, il travaille aujourd'hui dans une vidéothèque clinquante. Il est le survivant héroïque du tourbillon cruel de Patatras, le même Walter à la recherche de soi ou de damnation définitive. Tatiana, comète écolo et bibliothécaire respectable, va le guider, mais vers quoi ?
Nous retrouvons Walter là où nous l'avions laissé à la fin de Patatras. L'écrivain gagne en assurance pour son deuxième roman et la traduction de Nathalie Bauer (qui n'a pas traduit le premier roman) rend le livre plus fluide. L'humour est toujours présent, la critique de la société italienne des années 90 aussi (crise automobile, santé...) . A la fin, notre jeune Walter, trentenaire à présent, se fond finalement dans la masse, habillé de vêtements de marques de la tête au pied....cette fin désabusée est un peu facile à mon goût (la société écrasant les pauvres êtres humains que nous sommes). Je m'attendais ou aurais préféré à une autre fin...mais après tout pourquoi pas.